Ceux qui s'éveillent, sont le cauchemar de ceux qui dorment encore.

Samedi 5 juin 2010 à 10:24


Les écouteurs bien enfoncés, le visage figé vers le sol, le regard froid. On s'isole. Au pas de course je fends la foule comme on balayerai les mauvais souvenirs et les faux espoirs d'un tour de bras. Dispersion. Grandes foulées. Et ce tête à tête musical qui s'installe entre deux corps presque muets. Au sol ses converses rapiécées, plus haut des genoux écorchés, le visage de celui qui s'est perdu un peu trop loin. Et ses écouteurs qui me fixent. On s'approche, encore, encore mais il ne semble pas vouloir détourner son pas. On va droit à la collision. Pourtant deux pas plus tôt, c’est la rencontre.
Tout en restant emmitouflé dans sa capuche, bien caché lui derrière ses lunettes quadrillées, moi la tête dans les épaules, il me tend la main et m'ouvre l'autre bras. Pourquoi donc. Pourquoi moi ? Pourquoi comme ça. Tout juste le temps de me poser ces questions que l'on est déjà trop proche l'un de l'autre. Tant pis. J’ouvre les bras à mon tour, l'on s'étreint, on se sert. Ca y est. Contacte. C'est faible, rapide et même pas intense. Ca fait juste du bien. Répondre à l'appel de deux corps en mouvements. D'une tendresse passagère. D'un amour furtif. Les écouteurs toujours bien coincés dans les oreilles, le visage droit, sourire en coin, on disparaît. La course reprend, chacun vers son but premier, poussé par une force que l'on ne saurait distinguer. Un bonheur de passage, une envie soudaine. Embrasser le monde, qui nous fait part de bien des surprises parfois. On prend de la distance, on s'éloigne. La collision évitée, on oublierait presque l'accolade. Aussi vite qu'elle est survenue. Une illusion dans la matière. Un tête à tête musical seul pont commun entre deux corps lancinants.

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Mercredi 31 mars 2010 à 22:50


Bienvenue dans notre monde petit homme, un monde de souffrance, d'ignorence, et d'incompétence. Un monde ou les nons dits sont de rigueure, où la connerie à pris les renes, où seuls les plus fourbent font la lois. Je ne te promets pas grand chose petit homme, même pas de réussir à te protéger alors de la à te promettre que tu survivra, tu imagines bien que je n'en n'ai pas le droit. Je t'offrirais par contre tout ce que j'ai, tout ce que je peux du moins, comme la chaleure de mes bras, la sincérité d'un sourire. Mon coeur. A juste titre je ne te demandrais que d'en prendre soin, car à force de les offrir aux premiers venus, ils commencent à être drôlement endomagés. Tien d'ailleurs pourquoi drôlement, comme s'il était amusant que de saccager le peu que l'on nous offre pour mieux voir souffrir l'autre. Tu vois petit homme on n'es plus grand chose, juste des machines coincées sur le bouton "douleure perpétuelle". On sait plus faire grand chose d'autre ... quand bien même on sait faire autre chose.

Jeudi 25 février 2010 à 1:41


Tu te reconnaîtras dans le commencement ..


Qu'est ce que je suis ?
Qu'est ce que je suis face à toi ? Face à mes amis ? A ma famille ? Qu'est ce que je suis pour tout ces inconnus qui circulent dans ma pauvre petite vie ? Ne suis-je qu'une passante, de celle que l'on oublie après un regard échangé ? Où suis-je une simple rencontre, de celle qui peux vous faire dévier, rien qu'une minutes, le temps d'une discution, du but pour lequel vous vous étiez levez ce matin ? Suis je seulement importante ? C'est intérraissant ça, qu'est ce qui me qualifie de telle, qu'est ce qui fait de moi que l'on aimerait en savoir plus ? Qu'est ce qui peut faire de moi quelqu'un d'unique ? Tout est si fragile, je ne suis même pas sûr que l'on est la moindre emprise sur qui l'on est. Ne sommes nous pas la suite logique d'ébats sexuels, de deux personnes qui se sont dit s'aimer, et avant même celà de toutes ces fois où ça n'a jamais abouti ? L'on n'est que le fruit du conditionnement d'une société qui nous façonne à sa manière. On naît, pour survivre, avant de mourir. On ne fait que s'adapter à des règles que l'on réfute, dont on ignore le coordinateur. Je ne suis en fait pas plus unique que tous ceux conditionnés de la manière que moi. Ce que je pense être des qualité, ne sont que des mots que vous apposez tout près de mon prénom. Juste une idée que vous vous faite de moi. Une idée de plus, parmi tant d'autres. Finalement même mes défauts n'en sont pas vraiment. L'on n'est pas grand chose en fait. Une pensée alors ? Peut-être. Et encore une pensée qui ne s'assume pas comme telle. Une pensée vaguabonde, fuyante parmis d'autres tout aussi furtives. En dehors de ce sur quoi l'on croit avoir une infime emprise - et je dis crois parce que ce n'est pas réèlement le cas - sommes nous même capable d'agir par nos propres moyens, dans la mesure où tout conditionnement nous serait enlevé ? Dans la mesure où il ne nous resterait que notre simple liberté, notre dit "libre arbitre" ? Tout s'effrite si vite quand on essaye d'avoir des réponse claires. On n'est vraiment pas grand chose. Voir rien. On n'est même pas le soufle seul de notre esprit pensant. Rien que du vent. Du vent doté d'un corps. Du vent qui parle. A qui l'on aurait donné l'impression d'avoir les plein pouvoirs. C'est pour celà même que l'on n'est pas capable de grand choses. Que voulez-vous que du vide pensant -et encore, du vide pensant mal- fasse de bien changeant pour le monde ?


Aidez moi à trouver un site descend pour vous fournir de la musique ...
En attendant je ferrais de la sorte :
Playliste : La Femelle Du Requin - Jack The Ripper

Dimanche 7 février 2010 à 13:43

 


Bonjour monsieur, on ne vous entend plus beaucoup par chez moi. Une voix qui s'affaiblie, un murmure presque inaudible, pour peu je penserais que quelqu'un se meurt ? Est ce le cas ? Et si tel est votre envie de ne point me mettre au courant, soit je n'en démordrais pas mais ciel faite au moins de la sorte que je vous crois heureux ? Je ne sais bien si votre monde tourne excrllemment bien ou s'il s'écroule complètement. Je crois que je divague, je doute et je prends peur. Sortez moi je vous en pris de cette ignorance, de ma bêtise et de mon problème de temporalité.
je vous embrasse monsieur et le coeur y est même si ma raison s'emporte un peu trop contre vous et votre oublie de ma présence dans cette réalité.
 

Vendredi 20 novembre 2009 à 22:00


27/09

Son avenir semble bien incertain, quand le mien parraît déjà tout tracé. Il vaguabonde entre les coeurs fragiles et le causes perdues, alors que j'essaie un peu de tout oublier. Je flanne de ci et là, entre ma classe, son appart et ces lieux qui ne me sont pas encore familiers. Bientôt tout m'appartiendra. Je serais reine sur Terre, déesse parmis les dieux, et tous se prosterneront à mes pieds, les badeaux, comme tous les autres.
La bétise de nos soirées, c'est que l'on s'exprime souvent comme à nos premières rencontres, dans l'insouciance de ce qui nous entoure, et l'ignorence du reste. L'immoralité arrivera bien plus vite que ce qu'on ne le pense. Plus vite que l'hypocrisie ou que le mensonge. A l'instant même où je prend conscience de ce que j'écris je deviens immorale par mes gestes que je ne modifirais pour rien au monde malgré ça. Il ignore pour ainsi dire presque tout de ce qui se tramme autour de lui, et pour commencer dans ma tête. Tel un pion, il n'est à que pour assurer la sauvegarde de quelque chose de bien plus important encore, mon existance. Quand je l'emmpêche de partir plus tôt que prévue il a peur pour ses fesses et de la blonde qui lui parle méchament. Il ignore encore que je suis une grande adepte et spécialiste du mordage de geule pas nettes, et qu'elle est la première sur cette liste.

Rien de tout celà n'est divaguant, ce n'est que le compresement des bizaroïdicités qui se compresent dans ma tête.

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