Se haïr est aussi narcissique que de s'aimer.

Lundi 6 octobre 2008 à 22:18



C'est étrange de s'arrêter un instant et d'observer le monde qui nous entoure. C'est se rendre compte par exemple, à notre désagréable surprise qu'il tourne toujours sans nous. C'est de prendre conscience soudain de tant de détails qu'on avait jamais remarqué. Que tout existe en sois. Non je n'irais pas mieux seule. On pense qu'on gère tout. C'est en prennant beaucoup de recule qu'on s'en apperçoit. Un peu ne sert à rien. Seulement à nous bercer d'illusion encore plus longtemps.

Dimanche 7 septembre 2008 à 22:15


Mentir c'est facile. Je ne dirais pas que c'est beau car quoi de plus moche et fourbe que de faire croire aux autres l'inverse de ce qu'on a envie qu'ils sachent. Mais du moins ça reste l'une des choses les plus simpliste au monde. Oui oui bien plus que de compter deux par deux ou de lacer ses chaussures. Ca reste la base de tout. Tant que cette base ne devient pas principe, pas de soucis à se faire. Et oui j'en reste convaincue spèce de bande de poissons lune à la cons et personne n'y changera rien. Quoi qu'un bon massage de dos à l'huile de coco, là c'est pas de refus.
Le plus important c'est que je vous aime tous même si vous n'êtes pas grand monde depuis quelques temps... Aidez moi je déblatère des conneries !




Mes compliments.
ET ceux du chef.

Dimanche 7 septembre 2008 à 21:55


Le désir c'est pas l'envie. Autrement dit c'est différent.
Le désir on ne s'en accomode pas, l'envie on n'a pas trop le choix.
Par désir on ne peux rien faire, si ce n'est essayer de se contrôler.
Par envie, on s'écoute, on étudie, on réfléchit et puis on dit non.


Le désir c'est assez violent.
Le désir c'est de regarder en face son envie du moment. Son envie immédiate. C'est généralement se jetter dessus, et quelques jours après se dire qu'on a été con. Le désir c'est désirer de manière convulsive, incontrolée, et infinie.

L'envie c'est plus modérée.
C'est désirer gentillement une chose dont on a pas besoin. L'on peut avoir envie sur le long terme. C'est avoir le temps de se dire que c'est une bonne idée, puis non, puis le regrétter. L'envie c'est avoir envie de tout et n'importe quoi mais de s'en empêcher.

Parfois c'est plus compliqué. On aimerais lacher prise. Soit céder à ses envies. Dans ce cas on désire envier. Par contre quand on a envie de désirer c'est simplement qu'on se sent seul. Entre autre si l'on a envie, c'est qu'on veut. Si l'on désir c'est qu'on veux mais très fort.

Alors c'était du désire ou de l'envie ?

Vendredi 18 avril 2008 à 20:20

 


- Hé dis comment on fait les n'enfants ?
- Pfff trop facile. Alors tu vois, c'est la maman qui ...


Tu sais les mots, moi j'ai toujours aimé ça en fait. Mais bon, trop chiant à s'en servir.
J'étais trop littéraire dans mon imagination, mon envie de tout dire maintenant en à peine deux lignes, et trop scientifique pour faire de jolies tournures de phrases, du moins celles qui parraissent venir naturelement. On y voyait trop clair dans mon jeu et ça gachait tout.
Les mots et moi, c'est toute une histoire. On s'est jamais vraiment compris je crois. Autant j'aimais qu'ils me viennent sans que je ne leurs demande rien, souvent les même dailleurs. - tu vois, moi aussi j'avais mes préféré - Autant souvent je me les appropriais mal. Fière de moi, j'en réutilisais parfois, pour montrer à tout ceux qui disent que, que moi aussi je les connaissais bien, mais bien souvent il n'était pas comme je le pensais. Et je me plantais. Tu vois, encore une fois ça gachait tout.

Comment te dire, les mots j'ai toujours préféré les entendre, les écouter à la limite, dans la bouche des conteurs, des beaux parleurs, de ceux qui savent. J'aimais les lire, aussi, beaucoup, mais ça m'était toujours insufisant. J'avais soif de mots. Alors je me suis mise à les écrire aussi, pour voir, et ça m'a drôlement plut. A eux, beaucoup moins. J'en avais soif, mais eux ne me voulaient pas.
C'était le plus dure à accepter je crois.

Du coup j'ai commencé à moins les apprécier, pendant quelques temps. Les écrire m'était devenu difficile, presque impossible. Et ça ne me plaisait plus. J'ai voulut tout arrêter une fois, plus parce que je ne savais pas les manier que par non-envie de continuer. Je les ai menacé de jetter tous mes poèmes, tous mes textes et autres nouvelles sans réel sens au feu. Mais je n'ai pas osé. Je me suis bêtement dit que même s'ils ne vallaient rien aux yeux des autres, même si ils n'étaient que de pâles inspirations de partages, qu'ils méritaient de rester présents, ne serait-ce que pour être améliorer et dire aux autres "hé surtout ne faites pas comme elle, ne faites pas comme ça !" *Trouillarde*

Parce que les mots et moi c'est simple, c'est à n'y rien comprendre. Mais ça me va bien comme ça. J'aime leur inventer une vie, un sens caché, inconu, pas reconnu, imaginé, ... J'aime les associer à des gens, des couleurs, ... Tu me prends pour une folle hein ? Si tu savais, c'est toi qui ferrais mieux de t'y consacrer. Si tu savais. Parfois c'est vrai qu'ils peuvent faire du mal, oui. Sortie d'une mauvaise manière, personne, au mauvais moment. Parfois aussi, ça peut faire un bien fou de s'en servir pour ne rien dire. Mais qu'est ce que c'est bon de sombrer dans son imagination et de pouvoir retourner le monde.

 

Mardi 19 juin 2007 à 16:24

La musique démarre, tout le monde se lève.


Tous nous marchons à notre rythme. Certains se dépassent, trichent, doublent, d'autres bloquent les autres, prennent leur temps, avance doucement. Tous amis. Nous nous observons chacun du coin de l'oeil. Suivons les autres d'un regard furtif, essayons de deviner ce à quoi ils pensent, ce qu'ils comptent faire. On rigole, on s'entraide, on ruse, on s'associe, et pourtant ...
La musique s'arrête. Et finalement c'est chacun sa peau. Tous nous nous précipitons, ça se bouscule, on se dépêche de trouver une place, sa place. Mais l'un aura beau chercher, il ne trouvera pas.

Alors, il reste là, debout, à regarder les autres dans le blanc des yeux. Il les fixe avec insistance de ce regard qui veut dire : " Merci, merci de ne pas m'avoir aider. " Mais ils n'y sont rien, c'est le jeu. Le but de chacun étant de trouver, seul, par n'importe quel moyen un endroit où se poser.
Malgré tout il n'abandonne pas tout de suite. Il continu à chercher une chaise libre qui oubliée malencontreusement, ne serait pas occupée.
L'infime espoir de pouvoir la trouver, celle que l'on a tant cherchée, depuis tant de temps.
Mais comment trouver sa place, lorsqu'elles sont toutes occupées ?
Les autres, ses amis, l'observent. Eux bien assis, attendent tranquillement la suite des événements ; ils n'ont rien à craindre puisque eux, ont trouvé.

Finalement il se résigne. Fini par s'assoire.
Il s'écarte alors pour laisser les autres continuer, sans lui.
Il a perdu, car pas de place. Sans place tout s'arrête, c'est la fin.
Tant qu'on ne sait pas où est sa place, on ne sait pas qui on est, où aller.
Alors on la recherche, encore et toujours. A des endroits de plus en plus étranges.
Dans ces cas là on est souvent seul à la chercher.
On est les seuls à savoir quand on la trouvera, quand ce sera la bonne.


Mais comment trouver sa place, lorsqu'elles sont déjà toutes occupées ?

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