"Quand on aime pas trop, c'est déjà qu'on n'aime pas assez." (Bussy-Rabutin)

Mardi 7 février 2012 à 21:41


Les joues rougies lorsque tu débarques avec bien souvent du retard, se dirigeant vers moi, c'est presque une évidence. Personne n'a jamais choisit ces rôles que l'on se donne et pourtant nous les exécutons chaque soir à la perfection. De deux tête plus grand que moi, tu es de ceux qui ont le regard baladeur, l’exception qui confirme la règle. Non pas que je m'amuse à te tester mais j'aime observer tes multiples réactions en conséquence des miennes. Et alors que j'avance, je te vois reculer, et alors que je pars tu me ramènes à toi, toujours une main dans mon dos pour mieux me guider. Les mœurs veulent que la femme se réchauffent dans les bras de l'Homme, malheureusement pour nous tu es celui des deux qui devras se réchauffer à l'autre. Le contraste des styles fait fonctionner le tout. Aussi bien de visue, que de vive voix. La gestuel s'ajoute alors au reste, pour mieux parfaire les apparences. Au son d'un tempo décadant, on s'active et on s'exécute comme jamais, associant cœur et corps pour ne former plus qu'un. Le regard un peu trop sûr, nos pas qui s'enchaînent et s'entrecroisent, les fronts luisants de cette ambiance soutenue. Si je n'occupais pas mes positions, je pourrais commencer à croire à des choses, qui n'auraient pas lieu d'être.

Mardi 7 février 2012 à 1:05

 

Aussi vivante que furtif jamais il n'avait eu de relation si saine que celle ci. Tellement de choses à faire, à dire, à voir. Tellement de choses auxquelles croire aussi. On le disait pessimiste mais c'était souvent celui des deux qui gardait les bons souvenirs. Oubliant les faux pas et les mots de travers, il ne comprenait pas Celles qui, avaient l'air d'avoir zapper tous les bons moments, au profit des quelques erreurs. Plus particulièrement il détestait l'entendre parler d'Eux, comme s'il n'en avait jamais fait parti. Elle semblait alors nier jusqu'à son existence même, y incluant leur histoire. Tare pour certaines, face aux sourires des autres, lorsque que c'est Elle qui ouvrait la bouche, ce n'était jamais bien claire. Il régnait alors une sorte d'incohérence pesante dans ces propos.

C'est moche de se dire que d'une certaine manière, Il était un peu le gosse, qu'elle n'aurait pas voulut avoir.

Dimanche 5 février 2012 à 20:56


Et il en pense quoi lui de tout ça ?
Bah tu le connais, la tête dure comme il a, son avis n'a pas beaucoup évolué.

L'hiver est là et tous on l'air de s'en étonner. C'est pourtant bien la bonne période. Oubliant les beaux jours, on se console du paysage d'une neige d'après nuit, pour mieux faire face au froid qui nous ronge jusqu'à l'os. Hier encore je fulminais tellement ton corps me brûlais que ça en devenait désagréable. Je me permettais alors cette dernière cigarette, en vue du couché de soleil qui tombait sur la plaine. Les temps changes, rien n'y peu rien. Et on est très loin de ce qui était prévu à la même date. Il paraît que tu finiras par ressentir un manque, je n'en suis pas fermement sûr mais pour peu, il me tarde d'entrevoir ta réaction.

Comme si l'Homme pouvait changer ou admettre sa bêtise …
 

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Mercredi 1er février 2012 à 3:26


C'est au hasard des vies qui n'étaient pas prévues, qu'il nous arrive de faire les plus belles rencontres.
 
 

 
Par ici, les jours et les soirées se ressemblent méchamment. Perdue dans ce petit pays qu'est le mien, ou les distractions se font rares, les nuits sans âmes, s'écoulent et s'enchaînent d'une rapidité affolante. Malgré quelques écarts de parcours, de ceux qui bravant les barrières ont réussis à vous faire croire qu'il y avait une vie à côté pour mieux vous abandonner, on retombe très vite et souvent à contre coeur, dans la monotonie pesante, des semaines identiques.

Et puis au détour d'un imprévue on découvre une nouvelle famille ou un nouveau personnage. Ces personnes qui en plus de remplir nos week end, nous suivent chaque jours pas à pas, à travers les épreuves, sans faux-semblants ni prétention aucunes. Ceux qui sans le souhaiter de prime abord, prennent place devant les fuyards qui à l'inverse prônaient tant de choses.

Entre nos projets de rêves foireux qui se tiennent à porter de main, sa joie de vivre, son sourire, ses invitations et les autres. Parmi les soirées, les restaurants, et les sorties, je réalise que je change de cap petit à petit. Persuadée, d'un autre temps, que j'avais trouvée mon idéal de vie, je me morfondais de le voir filer au loin. Alors qu'à chaque nouvelle rencontre, je me plais un peu plus dans ce groupe et près de celui qui ne m'étais pourtant pas prédestiné.

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