Je ne suis pas devenue folle, j'ai juste arrêté de faire semblant d'être normale.

Samedi 18 février 2012 à 17:54

 
Toi qui chaque soir interprètes moindres faits et gestes à ta façon. Qui déclines celle qui te veux pour celle qui t'attire. Toi qui crois dur comme fer, qu'un jour les mots se changeront en actes. Persuadé de savoir ce que tu vaut, ce que tu veux, ce que tu mérites. Oubliant l'essentiel, divaguant au gré de tes pulsions, tu te contentes du superficiel. Et tu t'étonnes encore que tout ne se passe pas comme tu le souhaites. Tu passes à côté de tant de choses. Ignores un peu ton apparence, laisse parler autre chose que ton bas ventre et peut-être y verras tu un peu plus clair. Si il est vrai que choisir par dépit ne rime à rien, se restreindre à la futilité n'as pas encore fait ses preuves. Soit tu te surestimes, soit c'est l'autre que tu sous estimes. A croire que tu ne sais pas faire dans la mesure. A toi, qui jettes ton dévolu sur celles qui t'ignorent plutôt que celles qui te veulent.

Samedi 18 février 2012 à 17:28

 
Ce regard trompeurs qui laisse planer le doute, là où il ne devrait pas y en avoir.

Mercredi 15 février 2012 à 23:28

Demain l'un de nous deux aura enfin pris une décision ... Mais lequel ?

Mercredi 15 février 2012 à 23:27


http://purpleheart.cowblog.fr/images/deuxfillesdessinees.jpg
Toi sur moi, et vice versa. Le but étant d'imaginer tout ce qui n'a encore jamais été fait. Au delà de nos envies. des livres. Au delà même de toutes ces choses que l'on a pu entendre. Laisser place à ce qu'il y a de plus animal en nous. De plus malsain. Oublier le contrôle et lâcher prise.

Le plus étonnant c'était d'écouter tes premières propositions. Les images qui se mettaient en formes en laissant divaguer nos inspirations. Au gré d'un besoin ou d'un ressenti. Le plus frustrant, l'attente entre chaque phrases. De voir si tu iras dans mon sens ou non. Si tes idées seront plus créatives que les miennes. Si tu sauras me donner plus envie que la fois d'avant. Est-ce que je te satisferais toujours ? L'adrénaline c'était ses regards furtifs à Lui. Son incompréhension voir agacement selon les heures. Le sentir impuissant de ne pouvoir contrôler les choses, tandis que je me régalais.

Finalement c'était surtout frustrant d'une mise en action inexistante. De ton éternel oublis du jeu au lendemain matin. Comme si l'inspiration te tombait dessus au réveil, n'en démordait pas jusqu'au couché, et puis qu'une fois endormi tout disparaissait dans la nuit. 

Mercredi 15 février 2012 à 22:47


Le train démarre, toi sur la rame, immobile, je te sens détruit. Malheureusement je lui appartiens, et déjà il m'emmène au delà de ta vision. On avait dit pas de larmes. Tu n'as pas pleurer. On avait dit pas de promesses. C'est choses faites. On avait dit pas de cris aussi mais ça c'est notre petit rituel à nous, je ne suis pas sûr que l'on puisse un jour arriver à s'en passer. Sans ces quelques engueulades, notre relation deviendrait bancale. A l'instar de tous les autres.
Et c'est tellement plus sympas d'épicer un peu les choses.

Sans trop savoir pourquoi, quelque part, on espère toujours plus, d'une dernière fois. Le dernier cinéma, le dernier morceau de piano. La dernière nuit. Il y a toujours cette attente de l'explosion de plaisirs retrouvée des premiers jours, ou bien l'adrénaline du sans lendemain. En fin de compte pour nous, ce ne fut qu'une de ces journées comme l'on en a souvent eu. Semblable aux précédentes, bien que chacune ait son propre lot d'imprévus. Evidemment. Pas plus mal, mais pas meilleures, sans aucune prétention, c'était les simples retrouvailles de deux personnes qui ignorent qu'elles ne se reverront pas de si tôt. On aurait tout gâché à faire semblant dès le début, tenter d'enjoliver les choses pour les rendre inoubliables. Ca aurait sonné faux. Ca n'aurait pas été nous.
Alors finalement c'est peut-être pas plus mal. 

http://purpleheart.cowblog.fr/images/phototrain.jpg

<< Allons de l'avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Retour en arrière >>

Créer un podcast