Les joues rougies lorsque tu débarques avec bien souvent du retard, se dirigeant vers moi, c'est presque une évidence. Personne n'a jamais choisit ces rôles que l'on se donne et pourtant nous les exécutons chaque soir à la perfection. De deux tête plus grand que moi, tu es de ceux qui ont le regard baladeur, l’exception qui confirme la règle. Non pas que je m'amuse à te tester mais j'aime observer tes multiples réactions en conséquence des miennes. Et alors que j'avance, je te vois reculer, et alors que je pars tu me ramènes à toi, toujours une main dans mon dos pour mieux me guider. Les mœurs veulent que la femme se réchauffent dans les bras de l'Homme, malheureusement pour nous tu es celui des deux qui devras se réchauffer à l'autre. Le contraste des styles fait fonctionner le tout. Aussi bien de visue, que de vive voix. La gestuel s'ajoute alors au reste, pour mieux parfaire les apparences. Au son d'un tempo décadant, on s'active et on s'exécute comme jamais, associant cœur et corps pour ne former plus qu'un. Le regard un peu trop sûr, nos pas qui s'enchaînent et s'entrecroisent, les fronts luisants de cette ambiance soutenue. Si je n'occupais pas mes positions, je pourrais commencer à croire à des choses, qui n'auraient pas lieu d'être.
C’est tout ce qu’on n’a pas osé faire qui à la fin d’une vie nous laisse le gout le plus amère.
Mardi 7 février 2012 à 21:41
Ayez une pensée vagabonde
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://purpleheart.cowblog.fr/trackback/3167051