La mélancolie est une maladie qui fait voir les choses telles qu'elles sont.

Dimanche 28 janvier 2007 à 17:50

Il faisait moche ce jour là, elle ne savait pas quoi faire.



Prise par l'ennui, elle se leva et elle sortit malgré ce temps. Dehors les nuages gris cachaient le soleil. Le brouillard s'accentua peu à peu. Elle ne voyait plus où elle allait. Elle se baladait ici et là des heures durant, sans savoir vraiment ce qu'elle faisait. Elle se laissait aller, guider par ses pas. Il se faisait tard. Elle avait froid. Ce jour là, elle aurait dû commencer à rentrer mais elle n'en avait pas envie. Pas la force non plus de faire demi-tour et de revenir à ce qu'elle avait fui, la réalité.

Tout à coup une musique douce au loin. Elle n'arrivait pas à bien la distinguer. Elle lui paraissait familière mais à cette distance, ce n'était qu'un murmure. Elle continuait d'avancer vers celle-ci. Plus elle se dirigeait vers elle, plus le brouillard disparaissait et plus la nuit se faisait sombre. Ca y est maintenant elle s'en souvient. C'est cette musique qu'elle aime tant. Jouée par toi au piano elle avait le don de l'apaiser. Epuisée, elle s'assied. Devant elle, de l'eau. Eau dissimulée par la brume. Où était-elle ? Aucune idée. Est-ce ses pas qui l'ont conduit jusqu'ici ou est-ce son inconscient qui a décidé pour elle ? Elle s'allongea. Ecoutant la musique, elle fut comme possédée. Elle ne pensait plus à rien, ni à l'heure qu'il était, au temps, ni à l'herbe mouillée sur laquelle elle était couchée. Bercée par cette mélodie, sous le regard des étoiles, elle s'endormit. Elle s'échappait enfin. Elle était dans un autre monde, dans son univers. La musique l'enveloppa, elle s'envolait au loin, elle rêvait.

Un rayon de lumière lui fît ouvrir les yeux. Quel jour était-on ? Plus qu'une seule chose en tête, rentrer. Elle s'éloignait peu à peu de ce lieu si fantastique. Elle y avait tout abandonnée, ses malheurs, ses peines, jusqu'à ce qu'elles ne lui reviennent. Elle ne retrouvera  peut-être jamais ce lieu. Il l'avait consolé mais pour combien de temps ?


Ce jour là, il faisait moche, elle était triste.
Il se faisait tard et elle aurait dû commencer à rentrer mais elle n'aurait pas été apaisée.
Jouée par toi au piano, elle avait le don de l'apaiser, jouée par quiconque dailleurs elle a toujours le pouvoir de la calmer.
Est-ce ses pas, ou son inconscient, qui l'ont menée dans ce lieu ? Ses pas ont oubliés le chemin, son inconscient lui s'en souvient.

Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Par Pyrus le Mardi 5 juin 2007 à 0:23
C'est très bien écrit et très beau mais ... J'ai pas tout compris ! Ah ben oui mes deux mères sont pas très intelligentes (je vais me faire engueuler), ou alors c'est parce qu'il commence a se faire "tard" (laisse moi rire la nuit vient de commencer) et que mon cerveau fonctionne plus beaucoup (pour ne pas dire que j'en ai pas. A première vue je dirais que tu as mis deux phrases en parallèles de façon a faire deux(ou un seul peut etre ?) textes au sens diffèrents (ou identiques peut etre ?) Mais comme je l'ai dis, j'ai pas tout tout compris ! M'enfin c'est beau et puis quand tu dis que jouais par moi au piano ca te soulagerai ( tu dis "toi" je sais pas pourquoi je me suis sentis visé). Ben tu peux etre sur du contraire ! Allez bisous bonne continuation dans des textes moins compliqués tout ca tout ca !
 

Ayez une pensée vagabonde

Note : purpleheart n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://purpleheart.cowblog.fr/trackback/1572726

 

<< Allons de l'avant | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Retour en arrière >>

Créer un podcast