Il était à quelques patés de maison près de moi. J'étais dans la rue du bas, pas si éloignée que ça en fait. Et on s'est quand même manqué.
Il était parti vivre. Que demander de plus ? Vivre bon sang. Parti s'époumonner à crier des choses incompréhensibles. Parti parler de musique, de choses et d'autres, et de filles sûrement. Parti rire d'un rien qui importe beaucoup à l'instant présent. Parti dans un un autre monde, bien plus loin que ces quelques trois rues qui nous séparaient. Il était parti polluer l'air d'une musique qu'il joue tellement bien quand il le veut. Et moi je suis juste sortie me polluer les poumons avec mon monsieur S.
Vivre, Faut pas exagérer non plus, c'est pas donné à tous le monde. Alors je lui en ai voulut bien sûr. Non pas parce qu'il vivait, non, ça c'était son problème pas une question de ma jalousie. Je lui en veux parce que j'ai inspirait de la grisaille comme si c'était de son odeur que je voulais me rappeler. Je lui en veux parce qu'il a plut à l'interrieur alors qu'à trois pas d'ici il faisait beau.
Je lui en ai voulut parce qu'il vivait pendant que je l'attendais.
"Les gens qui aiment ne doutent de rien, ou doutent de tout." (Honoré de Balzac)
Samedi 19 janvier 2008 à 16:41
Moments d'égarements
Par kapir le Samedi 19 janvier 2008 à 18:21
joli texte, histoire vécu?
Par Dimanche 20 janvier 2008 à 10:21
le 1408 ?????????
parce que c'est un film que j'aime bien
parce que c'est un film que j'aime bien
Par Dimanche 20 janvier 2008 à 14:12
le oui du vécut, comme presque tous.
Par Mardi 22 janvier 2008 à 16:49
le Mais vivre tout simplement pour profiter des rares bonnes choses que cette vie présente, même si ca doit passer par de mauvaises expérience!!
Par Mardi 29 janvier 2008 à 19:30
le je trouve ce texte magnifique!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! <3 <3 <3
Par Samedi 2 février 2008 à 22:51
le Il vit toujours alors qu'on l'attend. Il est comme ça. Je ne pense pas qu'il puisse s'en rendre compte. Il ne serait pas le même si c'était le cas. Et s'il n'était plus le même, nous ne serions pas là à l'attendre. C'est embêtant de parler de cas généraux : je n'aime pas employer le pluriel. Du moins pas ici.
J'espère que tu vas bien. Je te bise !
Mymy
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