Elle est sympa ta copine ... Ouais elle est brune !

Mercredi 26 décembre 2007 à 19:48



Un crayon de papier trouvé au hasard de. Une feuille empruntée à un bureau où s'entassaient de la paperasse inutile et une écriture illisible qui me rappelait vaguement être tienne.




On m'a dit que c'était de ta part. Franchement, je n'y ai pas cru le moins du monde. Mais il avait ce sourire satisfait qui en ferrait faiblir plus d'un  qui s'affichait sur son visage, il le tient sans doutes de toi, alors bon, j'ai craqué aussi. Comme toutes les autres avant moi.
J'ai avancées les mains, tremblantes, oui un peu, et mon sourire a su mentir à ma place de la joie que ce cadeau était sensé me procurer. Ils n'ont pas eu l'air de remarquer. Tant mieux après tout.
Une ambiance plus qu'angoissante c'est ensuite installée dans la pièce, ce qui ne m'a donné qu'une envie, celle de m'eclipser au plus vite.
En face, la porte menant dehors me narguait, le chocolat de la veille commençait à peser lourd dans mon estomac - à moins que ce ne soit la boule dans ma gorge que je venais à peine de ravaler - et j'aurais tout fait pour que leurs yeux cessent de me fixer bêtement. Alors je me suis levée de table et je suis sortie sans claquer la porte, sans prétexter quoi que ce soit de banale parce ça n'en valait vraiment pas la peine. Ils devaient sûrement s'attendre à autre chose de ma part car ils ont tous eu l'air étonnés de ma réaction. Sauf que plus, à cet instant, ça aurait vraiment été me demander l'impossible. Et moi j'avais juste besoin d'air frai.
Le temps dehors, était glacial, normal pour un 25 décembre au soir, et pourtant je n'ai pas rechigné contre ce pull que j'aurais du prendre dans l'entrée. J'ai marché un moment sans m'arrêter, un long moment où du regard j'espérai trouver quelqu'un qui serait tout aussi mal en point que je pouvais l'être. Qu'il en ai plus m'aurait bien arrangé, mais plus c'est toujours trop demandé, et il n'y avait personne dans les rues ce soir là. Alors j'ai continué seule, jusqu'à cette vielle barque, sur le ruisseau en bas de la rue, qui s'écoule sans qu'il ne réalise tout ce qui se trame autour de lui, cette barque complètement déglinguée que depuis, toujours personne n'est venue détacher. Inconsciemment je m'y suis aventurée. Et c'est seulement là que mon cœur à lâcher.
Les remous des vagues berçaient mes sanglots et m'apaisaient, la lune était pleine, et les nuages inexistant, me laissant ainsi le libre plaisir d'observer les étoiles, magnifiques ce soir. J'aurais préféré constater que la face du monde s'était assombrie en même temps que mon intérieure.
Mais ce n'était pas le cas.
Puis j'ai fini par reprendre conscience, rentrer, voir si l'odeur des restes de fois gras de la veille redonneraient du goût à la vie. Je les ai entendus murmurer un peu sur mon passage, savoir si j'était malade ou quoi, ou qu'est ce. C'est vrai qu'il n'avais pas totalement tord. Mais ils ne sauront jamais que j'étais malade d'un amour qui n'a pas assez -été- vécut à mon goût et qui malheureusement pour nous ne pourras plus jamais exister.
Malade surtout que l'on m'ait rappelé ce manque d'amour que j'essayais en vain d'oublier.


T'en pouvait plus toi aussi, alors t'es parti, bien avant moi. Bien avant qu'on vive quoi que ce soit ensemble.
Et pour ça, je leur en veux à tous.


Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Par yo le Jeudi 3 janvier 2008 à 2:45
tu ecris bien..... car tu arrives a me faire exprimer ce que je ne veux pas montré
 

Ayez une pensée vagabonde

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