Amoureuse dans l'âme. Salope à ses heures.

Vendredi 28 décembre 2007 à 14:28




Lui c'était toujours les meufs, le sexe et le reste on verra plus tard.
J'aurais cru que ça durerait toujours. C'était bien parti pour, mais fallait croire que non. Il aimait plein de chose dans la vie. La vie pour commencer simplement et puis la mort aussi. Il était de ceux pour qui elle parraissait ne pas exister, pour qui elle n'est pas, jamais déstinée. Il aimait parler pour ne rien dire ou au contraire tout. Trop et parfois pas assez. Aimait la vie et bénissait la mort.
L'amour aussi.
Il paraît même que … ouais enfin il paraissait.

Elle, elle aimait tout court. Elle aimait tout et elle aimait rien en même temps. Elle aimait à être aimé et aimé tout simplement aimer. Aimait qu'on l'aime, aimait tout faire pour qu'on l'aime et par dessus tout elle aimait qu'on l'aime sans qu'elle n'ait rien à faire pour. Et elle l'aimait je crois.
Elle l'aimait, lui, et il le lui rendait croyait-elle. Elle aimait qu'on lui dise je t'aime, aimait dire je t'aime. Et elle aimait les je t'aimes en générale. Mais dire si il l'aimait, ça c'était une autre histoire.

Lui c'était toujours les meufs, le sexe et le reste on voit après.
Il aimait à peu près tout mais dire qu'il aimait tout c'était trop dire. Il l'aimait disait-il, oui il l'aimait et il aimait l'aimer.
Mais qui n'aimait pas ça ?



Nous ne nous comprenions pas à l'époque.
Maintenant encore.

Rencontré au hasard d'un chemin, un long silence prit place et ne s'éteint jamais. Des discutions sans grands sens profonds, des gestes surtout, mais jamais un regard échangé. Un abandon au premier croisement et ne jamais se rappeler. C'est à peu près ce qui s'est passé en définitif.
« Nous », c'était bien trop vague, un rien inaccessible. (Que tu crois) Alors on s'est contenté du simple, le trop facile pour rendre heureux. On disait que ça suffisait, on mentait, on se mentait, et on faisait mine d'être contents. (Que des conneries) Du coup, nous c'était plutôt «toi et moi» ou «moi et toi» selon les humeurs et notre bon vouloir. En fait peu importait. Nos doigts emmêlés les uns dans les autres, nos soupirs si proches parfois, des baisers volés et nos corps bien trop enlacés pour deux simples amis. Enfin amis, on n'a jamais trop su ce que ça voulait dire finalement.
Un amour de l'imprévus, du sans lendemain mais peut-être avec suite. Une histoire de fous qu'on était les seuls à pouvoir suivre, basée sur la folie du on-verra-bien, l'adrénaline du qu'est-ce-qui-va-se-passer-ensuite, la peur du ne-pas-savoir. On était tout ça à la fois. Un tout ou un rien. Plus souvent rien, tant le tout n'avait pas de sens. Ca nous suffisait je crois. Plus au début, mais la fin s'est vite sentie alors finalement on a laissé filler le temps. Mais on n'a jamais vraiment lâché prise. Et ça s'est terminé comme ça.
Ou pas encore tout à fait à vrai dire.

Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Par lagrandemymy le Vendredi 28 décembre 2007 à 14:33
Moi c'est aucun de ces quatre là, alors j'ai pas envie d'y croire en fait :P
Par lagrandemymy le Lundi 19 mai 2008 à 22:49
Dire que t'as voulu me faire croire que c'était l'un de ces prénoms, ou un autre.. Mais pas le sien. C'est qu'elle me prenait pour une blonde cette demoiselle :p

(oui je relis ton blog, comme ça, une page au hasard, et tomber là-dessus directement je trouve ça.. Voilà. Je trouve ça.)
 

Ayez une pensée vagabonde

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