En passant, je vis la maison inhabitée depuis peu, de celui qui se méprenait des sentiments. Vieillie, aigrie, la peinture sans doute un jour éblouissante, s’écaillait comme la peau morte d'un corps dont on n'aurait pas pris assez soin. Ridiculement triste, on ne savait détourner les yeux de ce qui pourrissait devant nous, mais pour autant aucune main forte ne se tendait. C'était la maison de celui chez moi, dont on ne prononçait plus le nom depuis longtemps. Un soir disparu sans une explication, il avait dès lors pris la mauvaise manie de venir me hanter sans prévenir. Et malgré mes craintes, quelque part ça me rassurait.
Il était une fois moi, princesse des temps modernes.
Mercredi 25 juillet 2012 à 20:46
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