Fantasme au pluriel. Je n'appartiens qu'à moi.

Samedi 30 juin 2007 à 11:29



Elle les avait rejoint hier au soir encore.


Une soirée pleine de joie, passée à parler pour ne rien dire, à rire de tout de rien, comme toujours.
Ils s'étaient tous réunis pour revoir les anciens, les nouveaux aussi. Tous partis regretter le bon vieux temps comme on dit. C'est vrai qu'ils regrettaient, beaucoup même. Regrettaient ce temps où, dans les coures de l'écoles on ne pensait à rien, sauf aux derniers potins et à tirer dans un ballon, aux cours aussi, et encorous arrivait de faire quelque chose. Ce temps où même le ballon finalement on s'en foutait, seul comptait le plaisir d'être tous ensemble. Quand on n'avait trien de mieux à faire que de critiquer les profs, ces profs que maintenant on aime revoir, pour parler du bon vieux temps justement. Ce temps où l'on ne pensait qu'au présent,  sûrement pas à l'avenir.

La musique s'arrêta brusquement, c'était déjà la fin. Tien. Passé trop vite.
Les lumières se rallumèrent, unes à unes, pour ne pas trop brusquer les yeux déjà habitués à l'obscurité. Chacun se leve alors doucement de son siège peu confortable et se dirige d'un pas lancinant vers la sortie. Ils se réunirent dehors, petit groupe qu'ils étaient et continuèrent avec entrain une discussion qu'ils avaient interrompue plus tôt.
Bientôt elle devra partir.

Elle était si bien avec eux qu'elle aurait tout donné pour ne pas partir.
Elle avait pris l'habitude de les voir souvent, très souvent. Des habitudes comme celle-ci, elle en aurait bien fait son passe temps de tous les jours. Elle aimait être avec eux, et plus elles les voyaient, plus elle les aimait. Plus elle les aimait, plus elle avait envie de les revoir. C'était un cercle vicieux qui depuis quelques jours l'enivrait. Elle ne pensait plus qu'à ça, les revoir et rien d'autre.

Dans la rue dépourvue de lampadaires, tous étaient toujours baignés dans l'ambiance de la fête, pour eux, elle n'avait pas encore cessée, et seul eux déciseraient de ce moment redouté. La seule lumière qui les éclairait, venant d'un proche magasin, s'éteignie. Ils se retrouvèrent dans la nuit noir mais peu leurs importait. Les phares d'une voiture au loin vinrent d'un coup les éclairer, s'approchant, tournant, pour venir la chercher.

Elle dit alors au revoir à ses camarades, sans vraiment le vouloir, non sans une pointe de tristesse dans la voix. Elle savait qu'elle les reverrait bientôt, mais elle voulait savoir quand exactement, et le moins tard serait le mieux. A l'intérieur de la voiture la musique défilait comme pour faire revivre à ses occupants les bons moments de la soirée passée, pour qu'ils ne soient pas trop brusquement lâchés dans leur réalité. Tout stoppa net devant une maison. Elle sortit de ses rêveries, regarda par la fenêtre et rentra chez elle.

Toujours euphorique elle se posa, repensa à cette soirée, super, comme toutes les autres. Elle ne voulu pas se coucher encore trop excitée et resta assise à rêvasser. Ses joies commencèrent à s'évaporer peu à peu, son sourire se dissipa lentement, laissant la place à ses peines. Ses douleurs et ses problèmes continuels vinrent s'y ajouter et bientôt elle se trouvait triste. Nostalgique.
Il fallait qu'elle les revoie vite.

Elle avait toujours pensée que si elle aimait autant les voir c'était pour leur compagnie, le fait de se sentir entourée, aimée. Elle avait toujours crue qu'elle choisissait ses amis en fonction de ça, ceux qui pourraient l'aimer le plus, ceux avec qui elle se sentirait bien, ceux avec qui elle avait le plus de points communs, qui la ferraient le plus rire, ceux avec qui elle pouvait parler de sujets vulguaires comme délicats. Et c'était vrai, mais seulement en partie.

Aujourd'hui, au alentour de minuit, à moitié endormie sur son lit, elle se rendait enfin compte que ce n'était pas seulement ça. Elle réalisait que si elle les aimait c'était aussi parce qu'ils lui faisaient, pendant les quelques temps qu'elle passait avec eux, tout oublier.
Avec eux plus rien n'avait d'importance, tout ou presque était pris à la légère. Parce que quand elle était avec eux elle pouvait dire tout et n'importe quoi, se lâcher sans avoir peur des conséquences, sans penser qu'on la jugerait. Elle les aimait car elle les aimait et ils le lui rendaient bien. Mais aussi et surtout parce que près d'eux tous ses problèmes disparaissait, sembljamaient ne jamais avoir exister, parce que sans eux la dure réalité des choses reprenait vite le dessus.


Elle les aimait parce que lorsqu'elle était avec eux, elle se retrouvait dans les coures de l'écoles où on ne pensait à rien sauf à tirer dans un ballon. Ce bon vieux temps où elle ne pensait qu'au présent et surtout pas à l'avenir.


Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Par CESSYLE le Samedi 21 juillet 2007 à 14:42
SALLUT JE SUIS PASSER SUR TON BLOG ET JE VIENS DE LIRE CETTE ARTICLE JE LAI VRAIMENT AIMER JE ME SUIS MISE A TA PLACE PARCE QUE MOI AUSSI JAI DU DEMENAGER JE VAIS CONTINUER TON BLOG PARCE QUE JE PENSE QU'IL DOIT ETRE SUPER

Par aleatoire le Samedi 21 juillet 2007 à 15:56
merci pr ton commentaire mais même si il est vrai que j'ai déménagée, ce texte ne parlait pas de ça ^^ dsl
en fait ça parle de la fête de notre ancien collège où je suis allée avec des amis à moi, qui sommes au lycée.
voilà c'est dit
 

Ayez une pensée vagabonde

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