Tes mots me manques lors de ces longues soirées sans lune, où je savais si bien m'oublier parmi tes sons si bien choisis. Rythmes psychédéliques et musiques endiablées sont désormais mes seuls refuges à la solitude. J'ignore ce qui à pu à ce point changer ta vie pour que tu en déclines son existence passée. Cynique de chaque seconde, tu trimbalais tant bien que mal, tes soucis du quotidien. Les maladies des autres contre les tiennes ne faisaient pas réellement bon ménage, mais j'imagine que tu préférais ça, plutôt que de voir périr ton entourage. Bien souvent connu pour le personnage que tu interprétais, certains en oubliaient ta bonté particulière. Alors oui c'est vrai, tu ne faisais les choses qu'à ta manière, redoublant de toutes les ruses pour ne pas être découvert, mais quelque part c'était la preuve d'une certaine pudeur de ta part. A ta façon, tu influençais tes proches pour les aider aux mieux. Les passants eux n'y voyaient qu'une forte prise de position bête et têtue sur le reste du monde. Il fallait savoir ignorer leurs mots. Il y avait ces jours, tu donnais l'impression que rien ne pouvait t'atteindre, que les railleries glissaient sur toi comme un coup de vent dans les cheveux. Et puis ces autres fois, où il ne fallait pas s'approcher car tu aurais pu sauter à la gorge du plus candide d'entre nous. Au fond c'était ta façon à toi de dissimuler ta peine. Où est passée toute cette bonté machinale, qui aussi bien planquée soit-elle me rendait heureuse chaque matin entre tes bras ? Quand nous dépérissions mais que tu étais là ? Je ne sais qui des maux ou des moeurs avoisinants t'ont fait le plus de mal, mais je préfère garder de toi, l'image du jeune homme un peu pataud qui prenait ma défense devant une classe déchaînée. Plutôt que celle du jeune vaniteux qui en oublis où sont ces priorités.
il y en a qui tente à échouer et d'autre qui échoue à tenter.
Mercredi 23 mai 2012 à 22:07
Tes mots me manques lors de ces longues soirées sans lune, où je savais si bien m'oublier parmi tes sons si bien choisis. Rythmes psychédéliques et musiques endiablées sont désormais mes seuls refuges à la solitude. J'ignore ce qui à pu à ce point changer ta vie pour que tu en déclines son existence passée. Cynique de chaque seconde, tu trimbalais tant bien que mal, tes soucis du quotidien. Les maladies des autres contre les tiennes ne faisaient pas réellement bon ménage, mais j'imagine que tu préférais ça, plutôt que de voir périr ton entourage. Bien souvent connu pour le personnage que tu interprétais, certains en oubliaient ta bonté particulière. Alors oui c'est vrai, tu ne faisais les choses qu'à ta manière, redoublant de toutes les ruses pour ne pas être découvert, mais quelque part c'était la preuve d'une certaine pudeur de ta part. A ta façon, tu influençais tes proches pour les aider aux mieux. Les passants eux n'y voyaient qu'une forte prise de position bête et têtue sur le reste du monde. Il fallait savoir ignorer leurs mots. Il y avait ces jours, tu donnais l'impression que rien ne pouvait t'atteindre, que les railleries glissaient sur toi comme un coup de vent dans les cheveux. Et puis ces autres fois, où il ne fallait pas s'approcher car tu aurais pu sauter à la gorge du plus candide d'entre nous. Au fond c'était ta façon à toi de dissimuler ta peine. Où est passée toute cette bonté machinale, qui aussi bien planquée soit-elle me rendait heureuse chaque matin entre tes bras ? Quand nous dépérissions mais que tu étais là ? Je ne sais qui des maux ou des moeurs avoisinants t'ont fait le plus de mal, mais je préfère garder de toi, l'image du jeune homme un peu pataud qui prenait ma défense devant une classe déchaînée. Plutôt que celle du jeune vaniteux qui en oublis où sont ces priorités.
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