"Plus grand est le doute, plus dure est le réveil." (Albert Einstein)

Lundi 17 décembre 2012 à 21:58


Je ne supporte plus tes cris braillards, tes rires suraiguës. Un rien sadiques certains soirs. Même quand je hurle, je ne m'entend plus. Tu m'ignores depuis que je t'ai quitté. Bientôt deux ans. Ça passe vite deux ans. Il y a cet air moqueur vis à vis de tout. Des gens, de l'environnement. J'avais presque oublié comme l'on a vite fait de s'en foutre de tout lorsqu'on vit avec toi. La chaleur pesante de tes entrailles, tes odeurs parfois déplacées. Cette misère au fond des yeux, que je n'ose plus croiser. Quand à tes pleurs, ils sont devenus insignifiants. Moi qui aimais me sentir seule à tes côtés. Sortir, avec cette impression d'être ta bohème égarée. La touche de couleurs dans ton ciel grisonnant. J'ai fini par me lasser. Alors voilà, tu m'ignores. Tu m'ignores comme je t'ai oublié. Comme j'ai fini par passer à côté de nos bons souvenirs achevés, nos instants de partages. Nos amours délaissés. Mais je préfère mettre tout ça de côté pour un temps. En attendant de revenir grandi. Lorsque je serais à nouveau prête pour toi Paris. Et vice versa.

Moments d'égarements

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