Désagréable impression de n'être que de passage dans ta vie, je rase les murs comme une ombre qui se perd. Mégots après mégots, je disparais de ton horizon, telle une bouffée qui s'envole, parfois te frôle, parfois se meurt.
Tu tourbillonnes chaque matin, t'essouffles à rattraper le temps perdu. Souvent en vain. Tu bougonnes, tu jures, j'entend que tu grognes. Encore en prise de tes pensées de la veille, sans trop savoir comment, pourquoi, ce qui t'arrive. Du sommet de ma tour, je t'observe sans trop comprendre. J'aimerai pouvoir t'aider mais tu n'en fais qu'à ta tête. On s'approche un peu trop et déjà tu montres les dents. J'opte pour la sécurité !
Ta bulle n'est alors plus la mienne et tous les jours où l'on s'accroche ne fait que nous éloigner un peu plus.
Le lot commun de toute adolescence, entre autres...