"Il est loin le temps des buttes au soleil, des rires à midi et des lectures nocturnes." (Lilou)

Vendredi 24 janvier 2014 à 20:37


L'envie. Ce sentiment qui vous ronge jusqu'à n'en plus dormir, n'en plus pouvoir manger. Lorsque les autres vous parlent mais que vous êtes ailleurs parce que vous y pensez constamment. Forcément moi je l'enviais, Elle. Ses formes, ses yeux, sa peau, ses cheveux. Puis bien au-delà. Je jalousais tout en elle, t'en et si bien que j'en ai brisé des choses par sa faute. 'Fin sa faute la mienne surtout. De ne pouvoir me contenir. Moi et ma rancœur, ma jalousie, ma haine et ma rage ! J'étais jalouse de tout et quand je parle au passé, c'est parce que je n'assume toujours pas totalement. Elle avait sa façon bien à elle de se tenir. Pas d'une façon provocante en se mettant trop avant. Non, non, ça se voyait, qu'elle maîtrisait son corps. Elle était belle, elle le savait et surtout on lui avait appris à ne pas trop en faire. Ce qui loin de lui enlever de son charme, la magnifiait au possible. Bouille d'ange, l'air de pas y toucher elle faisait mouche à chaque fois. Je nourrissais une haine envers tout ce qu'elle représentait. Tous ce qu'elle me renvoyait en pleine face sans le savoir. Ce à quoi j'aurais voulu ressembler,à quoi j’aspirai, tout ce que je voulais dire sans avoir à rougir, ce que je n'osais pas, et ce qui m'échappait. En somme qui je voulais être ! Je la haïssais tout en sachant que le mot était violent et qu'elle n'y était pour presque rien. Mais pour ma part, je ne pouvais m'en empêcher. Je la croisai parfois, à peine le temps d'un battement cil, dans une foule souvent noir de monde mais où l'on ne voyait qu'elle. Et je devais ravaler ma rancœur tout en baissant le regard. C'était un combat perdu d'avance puisqu'elle n'y avait jamais été convié, avec mes simples règles stupides que je m'infligeais, m'empêchant de gagner. Mes rêves de fillette noyés sous le poids de mes larmes face au miroir. Assumer par dessus tout que je ne faisais alors rien pour changer, m'était juste impossible. Parce qu'il était évident à ce moment, que l'on ne pouvait être deux comme je l'imaginais, dans un monde si peu vaste qu'est le nôtre. Si c'était Elle, ce ne pouvais certainement pas être moi !

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