Il y a des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du cœur.
Mardi 3 mai 2011 à 0:05
Les instants filent à vive allures, ces deux dernières semaines invraissemblables, l'année écoulée, les mauvaises passes et les meilleures. Sa venue dans mon monde en particulier. Eux aussi, quelque part. Nouvelles rencontres, réapprendre à faire confiances, les philosophies de vies qui diffèrent. Les changements d'opinions.
Pendant longtemps mon passé c'était une sorte de refuge, la grotte sombre mais dans laquelle on à l'habitude d'aller se planquer lorsqu'on a l'impression que plus rien ne va. Un lieux inconnu de tous, où seuls certains "élus" ont eu accès un court moment. Longtemps je m'y terrais comme l'ermite que j'étais, que je voulais être, ou paraître. A force on ne sait plus distinguer les origines d'un acte. Et pourtant de plus en plus je ne m'y retrouve plus.
Entre les amours déchus, les mensonges passés et les secrets de familles toujours inavouées, je commence à me perdre. J'ai d'un côté, ce futur qui se veux si accueillant, où tout serait beau et bien pensant et de l'autre cette grotte, ces souvenirs en pagailles, mes veines rougies certains soirs sur l'oreillé, d'autres fois les pompiers dans mon appartement à 3heures du matins.
Il y en a toujours pour vous dire que ce n'est pas si compliqué en fait, que ça vient de vous. Parfois effectivement, il suffit juste de lacher un peu de leste, de fermer les yeux et de se laisser porter par les évènements. D'autres fois par contre, il faut se rendre à l'évidence que ça ne fonctionnera pas. Les yeux se ferment mais les larmes coulent. On ne dit plus mots mais ça gronde à l'intérieur. Les gens vous disent que tout ira bien, pourtant vous vous trouvez sur ce rebord, à cette fenêtre.
Tout les jours j'apprends à espérer, croire en moi et je fais trois ou quatre pas vers le lendemain. Et puis il y a ces fameux jours de pluies, de tempête même, où je recule promptement de deux pas vers cette obscurité si chaotique mais que j'ai su apprivoiser au fil des années. Où quelques part je me complains dans une tristesse qui même mauvaises me reste familière et me suffit amplement.
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