Le paysage défile derrière la fenêtre.
Fatiguée, je tire le T-shirt qui me sert de rideau, et que j'ai fini par réussir à bloquer dans cette putain de fenêtre qui ne fermait pas.
Je l'ai déjà vu, je les ai déjà tous vus. Toujours et encore les mêmes choses, les même paysages que l'on traverses, les même personnes à chaque coin de rue. Le même visage, au matin, dans le reflet du miroir.
Une semaine que je suis de retour et que je n'ai appelé personne, je ne sais pas où ils sont, je ne sais pas ce qu'ils font, et je ne donne pas de nouvelles non plus.
Et pour une fois au réveil, le néant.
C'est comme si j'avais atterri dans un autre monde. L'impression que l'on m'avais enlever à ma routine, cet ennuis qui m'envahissait de plus en plus, et que l'on m'avais parachuté dans une nouvelle vie, où rien ne ressemblait à la précédente, où tout était inconnu à mes yeux. Ils ne savaient d'ailleurs plus où regarder. Tous d'eux étaient attirés par des choses différentes, des choses qu'ils ne connaissaient pas. Je revivais avec grand plaisir des nouvelles premières fois. Je m'en amusais, m'en émerveillais, m'en passionnais. Puis j'en trouvais une autre, d'autant plus intéressante et en oubliais la première.
De ces vacances, j'ai l'impression d'être revenue changée. Ce qui ne m'était jamais arrivée avant. Mélange de bien être, d'étonnement, de gaieté imperturbable, ou presque, et d'acceptation aussi. Toujours compliquée mais ça me va, je trouve.
Ce sentiment de renaissance, de tout réapprendre, redécouvrir et apprécier.
C'est comme un nouveau départ, une nouvelle vie que je commencerais.
C'était mon nouveau départ pour les vacances.
Durant ces vacances ?
J'ai revisité un endroit magnifique, j'ai écrit un peu. j'ai passé de supers moments,à la plage, dans l'eau. j'ai gagné le jackpot, j'ai fait connaissance, j'ai mangé comme jamais, j'ai écrit beaucoup, j'ai glandé surtout, et fait de belles rencontres. J'ai écrit une belle lettre, partagé d'intenses instants, lu trois bons bouquins, ai renoué une amitié, en ai brisé une autre pour mieux se réconcilier. J'en ai vu des paquets de trucs, j'ai vraiment tout adoré, je vous ai dit que j'avais écrit ? Je me suis empiffrée de glaces, je n'ai jamais envoyé ma lettre.
La mélancolie c'est du bonheur qui se repose.
Mercredi 25 juillet 2007 à 22:55
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