Alors je me suis prise à rêver du bonheur.
Le bonheur c'est d'avoir des rayons de soleils au bout des yeux et des étoiles à l'interrieur. Etre rayonnante et pleine de vie en toutes circonstences. Je me voyais, cheveux aux vents, des sourires aux lèvres parce que c'est ça être heureux. C'est d'être content mais plusieurs fois en même temps. Les bras levés vers le ciel en guise de remerciement. Ne rien espérer de plus. Ne rien espérer tout simplement. Ne rien attendre. C'est vivre dans un monde de couleur et non en noir et blanc.
Et puis il y a eu l'horreur.
L'horreur d'un monde qui nous apparaît beaucoup trop tôt. Beaucoup trop vite. Que ça en devient dur à accepter. Et tout à coup j'ai pris peur. Peur parce que je prennais brusquement conscience du monde qu'était le mien. Peur parce que je m'appercevais du temps qui passe si rapidement devant nos yeux, sans qu'on n'est la moindre prise sur lui. Peur parce que je semblais être la seule à m'en rendre compte.
Alors j'ai tenté de sortir de la masse.
J'ai éssayais juste pour voir, de sortir la tête d'une vague d'hommes et de femmes en gris qui pensent tout savoir sur tout. J'ai entrepris de prendre appuie sur eux pour mieux me relever. Et j'ai entrapperçut quelques secondes le dessus. Mais la masse à été plus forte. Et je suis retombée à terre. Je me suis écorchée les mains a éssayé de voir ce que cachait un monde qui ne veut pas de nous. Et de ce que j'en ai apperçut ça semblait beaucoup mieux ...
... semblait j'ai dit.
"On ne se console pas des chagrins, on s'en distrait." (Stendhal, Armance)
Lundi 25 février 2008 à 18:10
Ayez une pensée vagabonde
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://purpleheart.cowblog.fr/trackback/2463620