"Parce qu'on ne devrait tomber amoureux que lorsque c'est réciproque" (Toi)

Vendredi 20 avril 2012 à 2:22


Demain je ne serait peut-être plus, pourtant l'idée ne me paraît plus si malsaine.
 

Vendredi 20 avril 2012 à 2:15


Il y a de ça quelques années, j'étais persuadée que l'on pouvait finir par devenir tout ce que l'on souhaitais. J'avais alors des rêves pleins les poches, quelques fantasmes en réserves, une ou deux blessures plus ou moins dissimulées et toute la vie devant moi. Constamment insatisfaite, je me persuadais que demain serait un jour meilleur. Et même si demain arrivait à pas de loup, certains matins, il m'arrivait de me lever avec un soudain et plus qu'étonnant engouement. Impatiente à mes heures, Je voulais souvent tout, tout de suite, y compris ce que l'on ne m'offrait pas. Paranoïaque d'autres fois, je voyais le mal partout, quand brusquement dans un élan de génie j'arrivais à percevoir ce que d'autres dissimulaient en vain. Bien sûr quelques passes à vide que l'on surestime toujours de trop, avant de mieux repartir m'engouffrer dans cette étrange plaisanterie qu'est la vie.

Alors voilà depuis j'ai trente trois ans, plusieurs grands amours de jeunesses regrettés, bien plus d'une plaies en plus qui se refuse à cicatriser et pourtant ça me va. Après avoir entamée la vie plan plan dont je rêvais sous ma couette, j'ai fini par tout envoyer valser. J'avais pourtant mon mariage en violet, ma baraque dessinée par mes soin, le chien et les deux chats mais j'ai fini par prendre la fuite avant le top départ des neuf mois. Je vagabonde depuis entre les pays, aux grand désarroi de mon père, j'enchaîne les conquêtes aux grès de mes envies, ma mère se désole de ne me voir plus régulièrement et lorsqu'il me paraît être le bon moment, je pose mes valises pour quelques mois. Certains me prendront pour une folles, et justement j'avais la folie des grandeurs. Me voilà maintenant accumulant petits boulots sur travails dit insignifiants. Je n'espérais que pouvoir me poser et je sillonne les routes sans réel but précis. Malgré ça je suis heureuse ! Qui l'aurait cru ? Qu'à force de chercher un point d'ancrage autour de moi, je perdait la notion de ce qui importait vraiment. Vivre comme on le sent.
 
 
 

Jeudi 12 avril 2012 à 20:41

 
Tu ne l'épouseras pas !
Je regrettes les mots, quelque uns uns de nos actes, on dit que c'est ça être passionné et pourtant je sens que ça ne te convient pas. Nous aurions pu, ... nous sommes bien au delà de tout ce qui se passe alors pourquoi n'allons nous pas de l'avant ? Je pensais pourtant te connaitre mieux que toi même, en si peu de temps, et malgré ça, tu m'étonnes encore. Tu feins l'indifférence, pour mieux me contacter en pleine nuit, tu parles d'attaches inexistantes et hier encore tu refusais de me voir dans un sale état. Entre autre tu as toujours voulu croire qu'il n'y avait pas d'avenir dans une relation où tu n'y voyais rien à redire. Arrêtons les bagarres ! Stoppons les beaux discours et jouons franc jeu pour une fois. Je ne me bat plus contre moi même et en contre partie tu assumes qui tu es. Ne laissons pas filer les bons moments, une attirance presque indéniable, cet attachement inassumé. Balayons nos états d'âmes et nos sautes d'humeurs. Empêchons notre orgueil de nous détruire le peu qu'il nous reste encore. Non tu ne l'épouseras pas, alors à quoi bon tenter de survivre dans une vie où l'on ferait bien mieux de profiter ?

Vendredi 6 avril 2012 à 0:23



Comme tous j'ai beau tenter de me démarquer, je reste facile à cathaloguer. Je suis une banale romantique à fleur de peau, et lorsque je cherche à me défaire de cette étiquette, je deviens une pauvre fille perdue qui ne sait plus s'arrêter. Je peux être la dépréssive, la dévergondée. La timide et quelque fois la sur de sois. Souvent je suis la déboussolée, d'autre fois la boudeuse quand ce n'est pas la trop jalouse. On peux m'appeler bi, et pourtant je sais que je ne le suis pas. On me dit parfois sadique alors que je peux tout à fait être masochiste. Certain me trouve trop noir, pour les autres je renis mes origines. Quelque uns trouveront que j'ai réussi, là ou pour d'autres je ne serais jamais qu'un échec.

 
On ne tien à pas grand chose finalement. On se  connait plus de la manière dont nous percoivent les autres que de notre propre vision. On se juge trop vite, on écoute les ragots, que cela nous regarde ou non. Comment voulez vous faire la part des choses lorsque vous entendez parler de tant de vous différents. Celle qui est hautaine, celle qui ne sait pas ce qu'elle veux. Celle qui est naïve contre celle qui est rancunière. Au final c'est des millier de facettes qu'il existe de chacun de nous. Une fois que l'on en prend conscience, il ne reste plus qu'à apprendre à en jouer.

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Mercredi 4 avril 2012 à 0:50


Quand je te regarde dans les yeux, je suis persuadée que tu fais tout pour être sincère. Peut-être un peu trop bon, tu en deviendrais presque trop con.  Tu cherches sans doute à faire au mieux et pourtant comme tous, tu te lasses et tu fini par disparaître.

Lui quand je le regarde en face, certes je sais qu'il me ment, mais il ne s'en cache pas. Il ne me promet rien, a toujours été clair et bien que ca me blesse, au moins je sais à quoi m'attendre. Et que je ne pourrais jamais compter sur lui.

A croire qu'à vouloir trop en faire, on est parfois bien plus blessant sur le long terme, d'avoir fait naître de faux espoirs, que celui qui vous brsera certes, mais d'un coup sec..
 

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