"Dans un monde rempli de désespoir, il faut encore oser rêver." (un bel inconnu)

Dimanche 20 décembre 2009 à 22:46


18/12
On s'était juste donné rendez-vous, après plusieurs années, voir comment le temps avait agit sur les volumes de notre visage, de notre corp et de notre esprit. On s'est juste dit bonjour, en bons amis qui se retrouvent, on s'est égaré au Gousto, on a pris un café, on a longuement parlé. On a juste un peu trop tourné autour du pot. On s'est promené à Nation, dans ce tout petit marché de noël, puis un peu plus loin vers la grande rue aux magasins.

On s'est juste pas embrassé. Juste. Mais le coeur y était.

Samedi 19 décembre 2009 à 0:42


y a environs une semaine


Je quitte son appartement alors qu'il dors encore.
J'espère seulement que la porte ne grincera pas.
Pour une fois depuis longtemps j'ai l'impression que je peux vivre et rire sans pour autant avoir mauvaise conscience.


Quand je me rhabille, au rythme de sa respiration, seul son torse nu qui se soulève me prouve encore qu'il est en vie.

Je passe de plus en plus d'agréables nuits.

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Samedi 5 décembre 2009 à 13:33



25/11
J'ai rencontré l'innatendu au coin d'une caisse, un jour d'octobre, un jour qui ressemblait déjà un peu trop à l'hiver. Entre les rayons je l'ai croisé une première fois, puis une deuxième. La troisième fois ce fut la colision. Un sourire de biais et un panier à reremplir. Je l'ai aimé, très vite, comme une passade, un flirt qu'on n'a même pas vécut. Puis on s'est quitté, toujours aussi vite, juste le temps d'échanger plusieurs mots, le temps de l'attente.
C'est tout.
Sans échanger nos prénoms.

 

Samedi 5 décembre 2009 à 13:00




Monsieurs, vous me frustrez, je dirais même que vous m'offusquez à ne pas vouloir vous montrer. Lorsque vous persistez dans votre cavale, vous amusez à vous cacher de moi entre les passants. Un peu trop rapide à mon goût, je n'arrive plus à vous distinguer de tous ceux qui vous ressemblent tant. Dans la masse vous aimez vous faufiller, me perdre et me rendre folle. ... J'ai beau vouloir vous oublier, dès que l'on se rapproche un peu trop de votre station je vous recherche, je guette. Je vous attend et je vous surveille du coin de l'oeil.
Tout ça n'est pas grand chose mais déjà je trouve que je vous attend trop.

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