Constamment entre les papillons dans le ventre et les yeux qui picotent.

Jeudi 6 octobre 2011 à 3:15

 
C'est la manière que tu as de faire planer le doute. Alors qu'en règle générale je suis au commande de tout, en ta présence, le contrôle m'échapperait presque. Tu sais manier les mots avec brio, tu joues sur les sentiments, les touchers. En fin de compte on ne saurait même plus déterminer si tu aimes te moquer des gens, ou si tu n'es simplement qu'indécis. Tu te veux brave et dur de tel sorte que rien de te touche, mais lorsque l'on s'approche de ton point faible, tu baisses les armes. Qui l'aurait cru. Alors qu'il nous faut peiner pour te désarmer, une fois notre but atteins, tu te laisse achever sans chercher à reprendre le combat. Tu bafouilles, tu transpires. En d'autres termes tu ne tiens plus en place.
Ma victoire ne fut finalement du qu'à un simple jeu de hasard

Mercredi 5 octobre 2011 à 6:56


Aussi étrange que celà puisse être, il ne me manque pas. Du moins pas plus qu'un autres.
Au rendez-vous des grands amours d'entant, il tenait pourtant une bonne place. Mais faut croire que c'est vrai ce que l'on dit : Avec le temps tout s'en va. D'autant plus avec cette impression que les comportements suivent.
 
On aimerais parfois qu'au moins une chose puisse perdurer tel quelle, malgré le cours que prenne inévitablement les choses. Savoir qu'au moins un chose, un sentiment, une personne reste égale à celle qu'elle fut lors d'une première rencontre. Même dans le cas où nous, nous aurions considérablement changé entre temps. Ce serait une sorte de contacte avec notre passé qui nous servirait de base pour se juger soi même. Mais l'on pourrait aussi le voir comme un éventuel point d'appuis. Celui ou celle sur qui, contre toute attente, et, toutes époque confondu , l'on sait que l'on peux compter. Se sentir rassurer, entendre une vérité qui fait mal à dire. Se confier. Toutes ces choses qui s'évaporent, en même temps que ce lien ci précieux avec un ami, se transforme en un réseau complexe de connections avec un parfait inconnu.
 
J'avais mon pilier. Mais que ce soit parce qu'il ne le souhaitait plus à cause d'une mauvaise gestion ou parce qu'il était dans l'incapacité de le rester, comme bien d'autres avant, il a fini par s'écrouler. Emportant avec lui, d'où je venait, Certaines confidences intimes, Mes directions futures.

Non non, je ne le déplore pas, bien au contraire. Je me doute bien qu'il est donné à tous de changer sous sa propre volonté. Moi même, je dois sûrement en être la preuve quelque part. Néanmoins la prise de conscience de cette perte, bien qu'incontrôlée, reste déplorable.

J'ignore ce que sera demain, mais ce soir, il me manque un pilier, un confident, un ami avant toutes choses.
 

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