Il y a des sourires qui ne savent qu'avouer la tristesse du cœur.

Mardi 24 janvier 2012 à 19:09

 

Il l'avait l'air perdu, lorsqu'adossé à la rambarde du métro, je me dirigeais vers lui. L'air de dire qu'il fallait qu'on parle, qu'on éclaircisse les choses. Bien plus tôt dans la soirée, je commençais déjà à peser le pour et le contre. Pourquoi il s'accrochait et pourquoi je le désirais. A en croire la liste rédigée, tout portait à croire que ça devait s'arrêter là. Pourtant chaque jour c'était le même rituel. Qu'est ce qui pouvait importait à ce point, pour que nous ne nous distancions jamais assez ? SI tout est assurément vrai, comment ce fait il que le doute persiste toujours ?

Retrouvée au hasard d'une excursion malmenée, on sentait que rien n'étais plus pareil. On faisait bonne figure, mais au fond il n'y avait déjà plus d'étincelle. Comment en arrive t'on à ne plus savoir quoi dire à une personne avec laquelle on était si complice il y a quelques mois à peine ? C'est un peu comme ces couples au restaurant qui se font face, sans rien à se dire. Je suis certaine qu'à une époque, j'aurais pu les croiser main dans la main, les yeux plein de joie. Malheureusement aujourd'hui ils n'ont plus l'air de rien. Pourquoi s'accrocher à un passé qui ne reviendra plus ?
 
Quand je t'ai revue hier, le temps s'est arrêté. Les trois années passées, durant lesquels tu n'existais pas, ce sont soudain évaporées. La veille encore, on faisait semblant, on s'engueulait et personne n'y comprenait rien. Pourtant si proche, les évènements avaient fini par avoir raison de nous. Mais dans ce train, où tous nous écoutaient, il faisait à nouveau bon vivre, et on savait que demain plus rien ne serait pareil. Du moins serait différent de ce qu'il avait pu être. Alors je vous le demande, comment savoir si les années passées ont su changer ce qu'il y avait de mauvais en nous (ou l'autre) et s'assurer qu'il ne reste que le meilleur ?

Lundi 2 janvier 2012 à 0:12

 

 

Tu sais, quand ton cœur et ta tête ne sont plus coordonnés, qu'il y a les souvenirs qui remontent, les instants de partages et de doute. Entre autre des choix à faire. Ceux qui s'en foutent et puis le reste. Ce qui compte et ce qu'on oubli. Ceux qui y croient, face aux incertains. Ceux qui pensent tout savoir, les menteurs, les différents, ou à l'inverse toutes ces ressemblances. Quand tout se mélange.

Peut être trop humain pour ce monde de barges … Trop vivant. Avec ce soupçon d'honnête sincérité qui ferait un peu peur parfois, à ceux qui voulaient prendre des gants.

Tu te souviens, le jardin d'enfants, sans prise de tête, les bacs à sables ? L'ignorance, la simplicité. On se tient la main, et demain c'est le mariage. Les billes, les poupées, peluches et compagnie … La magie d'un baiser contre celle d'un câlin.

Trop terre à terre peut-être. Trop formaliste. Pas assez commode, la bonne famille, le bon passé. Sûrement pas les bons repères, les bonnes paroles au bon moment.

Sinon le « nom des gens », parce que c'est mignon, drôle de simplicité et que ça raconte une histoire.
Parce que c'est un peu nous et que ça fait du bien.

 

Vendredi 30 décembre 2011 à 0:48



 

Quand tu respires en saccades, que ton pouls se brusque, que ta gorge se serre. Quand tu te crois au fond et que tu tombes encore, quand les portes se referment, lorsque les murs s'écroulent. Tu envisages bien plus, au delà du pouvoir, tu respires un bon coup et tu t'accroches aux branches. Tu t'empêches de fléchir, fais ce que l'on t'ordonne, au delà du plaisir, fais ce que l'on t'ordonne, tout ce que l'on t'ordonne. Tu ne sais plus choisir, te perds dans les dialogues, insouciant tu blasphèmes et tu dépasses les bornes. Je t'imagine, au delà des limites, là où plus rien ne meurt, parmi tout ceux qui t'aime, malgré les sautes d'humeurs. Je t'imagine, transpirant de chaleur, suffoquant de bonheur, très loin des mots de têtes et des peine de cœur. Je t'imagine encore. Prendre ta vie en main, insulter les vaux rien, décider de ta voie, partir où bon te semble, chahuter pour un rien, prendre enfin position, décevoir sans trembler, ne plus demander pardon, crier sans retenue, pleurer comme il se doit, croire enfin en l’espoir, sourire pour un regard. Autre que perdu.

 

 

Mercredi 14 décembre 2011 à 0:04

 
A contre coeur, je fini par abréger la musique lancinante qui file dans mon ordinateur. Le genre de musique nianian que l'on vous balance en "the end" pour vous émoustiller les sentiments juste ce qu'il faut et vous faire comprendre que vous devez être heureux puisque tout fini bien. Evidemment, ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Ce que l'on nous cache en revanche c'est la suite, les nuits sans fin à cause des pleures des bébés qui se réveillent successivement, les crises de colères des oublis de l'anniversaire de mariage, ou de la première rencontre, ou du premier baiser, ou bien de la première fois où ils l'ont .... On ne nous parlent pas des soirées monotones qui commencèrent à se succéder et de la demande de divorce retrouvée un soir sur la table à manger. On paye pour des paillettes et des confettis alors forcément on nous en balance à tirlarigo, et forcément ca nous donne envie d'y croire. On les envie sur le moment parce que tout paraît toujours simple. Mieux vaut ne pas tenter de comparer avec notre propre vie sinon on risquerait de succomber. Du coup on pars ce coucher en espérant que nous aussi notre tour viendra, avec la grande tour d'ivoire, le cheval blanc, et le grand brun aux yeux verts ! :D

Ce soir j'ai enchaîné les histoires à l'eau de rose. C'est pas que j'aime spécialement voir ces étalage de bisous mouillés sur mon petit écran, mais de temps en temps entre les Walt Disney et les intrigues policières ca fait pas de mal. L'industrie cinématographique des films cul cul à bien fait son job. Pendant plusieurs heures ca m'a vendu du rêve comme on dit, et ce soir j'irai retrouver Morphée, jalouse de ces écoeurantes mais tant enviées, fins à l'Américaine.

Jeudi 2 décembre 2010 à 21:27


il n'a neigé pas plus de 10 quelques secondes. Quelques secondes suffisantes pour tout effacer. Tout gommer. Toutes les traces, toutes les saletés. Toutes les erreurs des heures passées. La neige c'est un peu comme la pluie, en plus froid et plus blanchie. Ca vous tombe dessus, un matin, ou un soir, sans crier gare. Ca vient sans bruit, à pas de loup. Sans un mot. Ca émerveille tout le monde. Normale, alors que ce n'est pas grand chose en fait. Mais c'est surtout que ça faisait presqu' un un an, qu'on en avait pas vue.

Bonjour Mr,
Comment va le monde de votre côté de la Terre ? Très bien et vous ? Ecoutez, pas grand chose d'inhabituel. Une routine. Pas forcément ennuyeuse, non, mais une routine quand même. Hier, en revanche, au levé, il a neigeait. Et j'ai cru que tout d'un coup, la vie m'offrait un cadeau. Pas un pas dans l'épaisseur blanche, plus un son, personne aux alentours. Comme si l'on me dédiait tout cela personnellement .. Dix minutes plus tard en descendant l'allée, je feignait de me gameler. Je me mis alors à maudire ce même cadeau que la vie avait cru bon me faire. Quelles sottises ! Vous voyez Mr, il est de ces cadeaux, de ces choses ou instants passés, que l'on ne peux qualifier de bons, ou de mauvais. Un jours ils peuvent nous faire souffrir lourdement, là où dans d'autres circonstances, ils nous rempliraient de bonheur. Il y a d'ailleurs, une fable qui compte bien mieux que moi tout celà, avec un grand_père, un âne et bien d'autre choses encore mais impossible de me rappeler le titre. Bon sang, de bon soir, demain lorsque la lettre vous aura été envoyée, cela me reviendra comme une illumination ...'fin bon. Tant pis ...

Vous voyer bien, finalement tout ça, n'était pas grand chose. C'est juste un moment. Un simple et infime moment à l'instant t, mais c'est celui que j'ai choisi de vous faire partager. Et rien que pour ça, c'est ce qui fait qu'il en devient important !

Violette

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