Constamment entre les papillons dans le ventre et les yeux qui picotent.

Jeudi 14 février 2013 à 0:39


J'aime bien quand on parle de nous, de tout, de toi .. J'ai rêvé une fois d'une vie colorée, dans cette maison qui n'est pas tout à fait tienne, seul l'aménagement changeait. Mon chat ronronnant sur les genoux, des écouteurs sur les oreilles et toi qui rentrais, un peu tard mais plus tôt que prévue, sur la pointe des pieds pour me faire la surprise. je te revoie me faire un baiser sur le front et mon sourire en me retournant sur toi. S'en suivait une longue discussion sur nous, sur tout, sur moi. La vie quoi. C'était un de ces petits moments sans importance mais il était doux, heureux. Simplement beau.
Un jour peut-être le rêve se transformera t'il en souvenir.

Tendre baisers d'une fille qui se demandait, à l'écoute de certains de tes mots, si malgré tes peurs, tu aimerais être celui qui lui "prend la tête" pour des bêtises.

Lundi 4 février 2013 à 0:33

Il y a comme un insecte dans ma tête, qui cliquette, qui cliquette. Je l'entend marcher de plus en plus vite, bien souvent il tourne en rond, comme pour mieux se moquer de moi. Il me ronge de l’intérieur. Me pique de plus en plus, de mal en pire. Et je hurle, je hurle jusqu'à l'évanouissement parfois, sans que je ne puisse rien faire pour que ça s'arrête. Les gens dehors me regardent bizarrement, comme si j'étais folle. Mais je sais que je n'invente rien. Je ne suis pas folle ! Du moins pas encore. La plupart du temps j'ai le contrôle. Libre de mes moindre faits et gestes, libre comme il l'entend .. Et d'un coup il décide de tirer les ficelles. Ma tête explose et alors je ne comprend plus mes propres agissements. Pour un oui, pour un non je prend la mouche, je perd les pédales. Je pleur à chaude larme et l'instant d'après je ris à gorge déployée. Je ne sais trop quoi expliquer à mes interlocuteurs. L'air gêné, apeurés ils ne savent jamais comment réagir à toutes mes manigances. J'ai toujours peur qu'un jour, il prenne le dessus sur moi. Quand je dors, où lorsque la fatigue monte. A trop lui tenir tête, mes forces me lâchent progressivement. Un jour il décidera pour moi. Agira à ma place, sans que je ne puisse plus rien pour l'en empêcher. Un jour Il sera moi, et je serais perdue aux yeux de tous.

Vendredi 1er février 2013 à 3:28


On était jeune et fichtrement très cons.
Mais bordel, Qu'est ce que j'aimais ça !

Vendredi 1er février 2013 à 3:24


Les éclats de lune parsemés disparaissent un peu plus au bord des routes. Noël s'effrite avec. L'hiver et cette année qui fût la saison de mes rêves mis nus. Combien de ceux contrariés pour si peu réalisés ? Les jours s'enchaînent dans ce terrible rituel que l'on voudrait nous faire croire de commun. Mais qui choisi vraiment de s'enfermer dans la banalité la plus absurde ? Moi pas. Une vie sans mouvements, c'est ce que l'on nous propose d'acheter à chaque coin de rue. Entre les bons, prix, les prix de groupe et les formules trois en un, il est rare de trouver de quoi satisfaire une quelconque soif d'aventure. On vous parsème le tout d'un peu de coke, d'un peu de bling-bling ou de soirées enfarinées et tout le monde court. Alors c'est vrai, il y a l'amour, aah l'amour ... Mais bon, c'est seulement un effet paillettes longue durée. Et lorsque le voile retombe, on a tellement peur de voir la vie telle qu'elle est réellement, que l'on préfère descendre en piquet à nouveau. Alors je serre les dents chaque seconde encore plus fort pour m'empêcher de choir. Pour tenter de garder les idées claires sur ce qui m'entoure ... Mais rien ne vient.

Vendredi 1er février 2013 à 2:07


Quand je me perds, Francis sait toujours faire le trie entre mes zones d'ombres et de lumières.

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