Égarée dans un monde qui n'est pas le bon, dans une vie qui n'est pas la mienne.

Lundi 25 novembre 2013 à 0:27

Sans tes mots, l'obscurité pour seul refuge, le souvenir de tes silences que je ne savais jamais interpréter.

Quittés comme nous nous sommes retrouvés, dans un regard qui se voulait amer sans en avoir ni le fond, ni la forme. Alors qu'il y avait tant matière à. Passer outre fut le plus dur et puis les craintes, nos faiblesses, toutes nos lâchetés se sont envolées comme les paroles d'une chanson que l'on sifflote à demi mots. On ne saurait plus dire d'un coup, pourquoi il fut si long, le temps de la rédemption. Pourquoi il n'aura fallut pas moins de deux ans pour à nouveau me blottir contre toi. Pour accepter ce qui pourtant reste inchangé. Pour toi, pour moi. Et sur tes genoux revivre les leçons de piano.

Serrons nous la main, rions fort et plus encore, peut-être qu'hier passera comme inaperçue.

Lundi 9 septembre 2013 à 3:05


Rien qu'un mot, en décalé. Comme le reste. Nous sourions aux gens qui passent, sans qu'ils ne nous remarquent plus. Avec ferveur nos bras s'agitent sous leurs nez, pour mieux asseoir notre présence. Mais rien n'y fait. Leurs yeux livides ne se posent plus sur grand choses. Alors nous tu penses bien ! Les gorges nouées, les cris s'estompent peu à peu et nos gestes éparses, deviennent trop lourds à réaliser. Tous et tout disparaît. Les rues, nos rues. Le monde comme tu me l'as fait connaître et ceux qui le remplissaient. Tout, d'un coup, perd de son sens. Et sans but, pourquoi continuer de courir après cette ombre que l'on attrape jamais ?
 

Lundi 9 septembre 2013 à 2:30

En aparté, tu brûles de convictions, de choses à dire. Les équivoques ce n'est pas pour toi et tu les rouerais de coup si cela pouvait t'assurer la victoire. Tu sais, mieux que quiconque, ce que c'est que de trahir ou du moins de se tromper. Mais tu n'en démordras pas. Dans ton cas, tout était différent. Jouer sur les nuances, changer le regard de l'autre, acteur/spectateur, les points de vue, les omissions et les on dit, c'est tellement plus facile. Tu ne mens pas vraiment finalement. En habillant la vérité, tu fais juste paraître les choses à ton avantage. Qui a t'il de mal à omettre la vérité ? Expliquer que tu ne sais pas serait trop long à démontrer. Alors tu te renfermes dans ce mutisme qui te va si bien, pour mieux te jouer des autres.

Mercredi 17 juillet 2013 à 0:21


Ce quelqu'un d'autre aux abord de la porte d'entrée. Il l'attendait sans même le savoir. Un peu par hasard à l'époque. De manière inattendue aujourd'hui encore. Parfois soupe au lait, quelques fois soupe aux choux. L'air farfelue quand il lui parlait de Jack sans oser espérer de réponse qui lui conviendrait. On lui aurait donné le bon dieu sans confessions. Juste pour sa belle gueule. Elle lui avait offert tellement plus. Son amitié, son coeur, que dis-je son âme. Et toutes ces conneries que l'on croise dans les contes pour enfants, qu'elle cache, enfouis dans le dernier tiroir de sa table de chevet.

C'était plus que celui du moment , pour réchauffer ce qui reste à réchauffer ... en attendant. Elle l'aurait voulu drôle, elle l'aurait voulu grand mais pas trop, un rien distant pour les convenances. Il était charmant. C'était celui pour qui elle voulait recommencer à croire. Après un an. Déjà. Ca lui suffisait bien assez. Croire c'était déjà vivre un peu. Refaire surfasse et rester constamment en alerte. A attendre que. Peut-être un peu trop souvent mais c'était le deal qu'elle s'était passée devant la glace.

Certains soirs, à certaines de ces réactions il lui arrive de croire qu'elle l'aime encore. Il lui arrive même de croire que tout est encore possible. Puis elle se rend compte que c'est seulement parce qu'elle est fatiguée. en mal d'aimer plus qu'en mal de lui. Mais quand même ..
Parfois elle l'aime.

Jeudi 21 mars 2013 à 0:15

J'ai perdu le fil de notre histoire, en chemin, les explications, les arrangements, les paraphrases. Tu m'as fait croire qu'on aurait pu. S'aimer, comme deux amis, comme deux amants tendre et fougueux, violant mais sincères. Qu'on aurait pu tout faire. Tout construire et envoyer valser comme les gosses que l'on refoulent au fond de nous. Où sont passées toutes ces promesses, du petit doigt, faites derrière un box, sous la table ou bien du coin de l'oeil ? Le temps atténue tout ou n'emporte rien. Le souvenir de ton odeur me brûle encore la peau alors que tes proses toujours me bercent le soir avant d'aller me coucher. De temps en temps je sors la tête de l'eau, un peu à l'improviste, comme il m'est proposé de le faire. Comme cela se présente. Parfois embrasser un parfait inconnu suffit, parfois non. Je redoute alors les grosses frayeurs d'antan. Et lorsque la foule est trop danse, naturellement mes yeux se tournent vers le sol. Tes saletés de pompes rouges. Le seul signe de distinction qu'il me reste. Ca et toutes les banalités du mondes..

Mais je ne m'en fait pas.. Parce je reste persuadée, qu'un jour au réveil, j'aurais oublié qui tu étais, le son de ta voix et ce pourquoi je t'aimais. ce jour là, je pourrais enfin recommencer à faire semblant de vivre. Sans le mot nous, sans chichis. Surtout sans compromis.

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