- Tu viens cet été ? J'aimerais te faire lire le scénario ...
- Je ne peux pas voir ton frère.
- ... Tu n'es pas obligée de le voir ? Et pourquoi en aurais-tu peur ?
- Pas la peur. Des choses à dire. Trop ou pas assez.
- Ca ne change rien : tu n'es pas obligée de le voir !
- Tu ne comprends pas. Je ne peux pas ne pas le voir.
Tu vois la fille dans le coin là-bas ? Celle avec le verre à la main ? Oui. Tu y es. Cette fille on lui dit "je t'aime" comme par accident, on la fréquente comme un chat noir un vendredi 13. Pourtant, médicalement parlant, elle est en vie.
Parce que c'est sensiblement exactement ça.
Que trop ça fait flipper parfois.
Si je n'étais pas moi, il y aurait de grande chance que je sois elle.
(... faudrait qu'on réussisse à se commenter.)
(ah, et puis, merci.)