purpleheart - princesse des temps moderneshttp://purpleheart.cowblog.frA trop maltraiter le coeur d'une fille, il se flétrie et devient tout violet. Je ne suis que moi comme on dit. Une princesse à temps partielle. Ici c'est mon histoire que je laisse échapper par vagues. Un peu personnelle et un peu commune à la fois. Un passé tourbillon, un présent vagabond, un futur incertain. Comme beaucoup, des tonnes de choses à dire sans trop savoir comment.CowblogfrSat, 23 Oct 2021 17:45:54 +0200180http://purpleheart.cowblog.fr/un-jour-ils-arreterent-juste-de-se-parler-3280802.htmlUn jour ils arrêtèrent juste de se parler

Un jour ils arrêtèrent juste de se parler.

Ils se quittèrent sans rancunes, sans cris, ni larmes. Rentrée un peu trop saoul d’une soirée, plus triste qu’à l’accoutumé, elle avait tout lâché au milieu de la chambre. Ni l’un, ni l’autre ne s’était énervé. Personne n’avait déversé de colère. Elle n’avait fait qu’expirer les premiers mots, les autres suivirent sans qu’on ne les retienne plus. Ils s’étaient écoutés longuement, plusieurs heures, entre les cris d’amoureux du 7e, et les vrombissements des bécanes du RDC. Chacun avait raconté son histoire, péniblement. Elle hoquetant, Lui lascivement. C’était pourtant la même histoire qui commençait il y a 15, puis 3 ans. Comme tous ceux qui en finirons là. Pourquoi ceux-là et pas d’autres ? Comment s’en sort-on lorsqu’on en arrive là ? Pourquoi pas de Happy-ending ? Pourquoi pas nous, on le méritait bien pourtant, on s’était tout donné. On avait tout risqué.

Tout s’est arrêté cette nuit-là. Face aux regards accablés d’un chat qui n’y pouvait pas grand choses, contre le portant du linge qui n’était pas encore sec, assis dans le lit de toutes nos aventures. FIN. Comme ça craché au milieu de tant de banalités. Depuis c’était le calme plat. L’horrible calme d’avant une tempête qui ne se dévoile pas. Quant au réveil du même lit, chacun suit sa route, comme si rien ne s’était produit. Quand on se dit bonjour, à peine, ou qu’on sourit étrangement mal. On murmure « Passe une bonne journée » tout en serrant les dents tandis que l’autre n’entend qu’un claquement de porte. C’est affligeant. Les jours s’enchaînent et il en reste encore pas mal. On ment aux murs où s’entassent les vestiges d’un temps déjà révolu. On raconte aux autres l’histoire qui les satisfera. Bêtement on continue d’acheter tout ce qui ne nous sera plus d’aucune utilité. En continuant de vivre sous le même toit.

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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3280802.htmlSat, 23 Oct 2021 17:45:00 +0200http://purpleheart.cowblog.fr/un-jour-ils-arreterent-juste-de-se-parler-3280802.html
http://purpleheart.cowblog.fr/treize-heure-moins-le-quart-3275671.htmltreize heure moins le quart 

 

 

 

Elle vient tous les midi, A treize heure moins le quart, je guette la porte. Je sais que je ne devrais pas mais j'y peu pas grand chose. Quand elle débarque c'est toujours en foule. Entourée de ses collègues, d'un ami, rarement toute seule. C'est celle qui rie le plus fort. Elle a toujours les cheveux en pagaille. En ce moment c'est l'écharpe qui les maintien en place. Moi, je préfère quand ils ne ressemblent à rien.

Tout le monde dans la boulangerie est au courant. J'ai eu beau changer mes heures, arrêter de faire en sorte de la servir. Je pense que c'était déjà trop tard. Chaque fois qu'elle entre, je sens que mon ventre fourmille et ca doit se voir. Les commentaires fusent, quelle soit là ou pas. Ca leurs fait trop plaisir aux collègues. Et moi je ne dit rien.

Deux mois pour passer du coup d'oeil croisé au sourire en coin. Maintenant six mois et je lui parle à peine. "Bonjour Mademoiselle, ça va et vous ? Comme d'habitude. " Quelle performance ! J'ai fini par apprendre qu'elle bossait dans le quartier. Elle est dans les finances et qu'elle s'appelle Justine.

Tomber amoureux d'une Justine. *C'est d'un banal mon pauvre vieux.*


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Parfois, c'est à peine si j'ose rentrer. Nathanael me charrie parfois. “allez, fais lui un petit sourire” J'ai juste envie de prendre mes jambes à mon coup. Au début pourtant c'était charmant, marrant et puis ... La courtoisie, les parisiens ne connaissent pas, alors forcément quand on leur dit bonjour avec le sourire, ça les perturbe.

J'ignore ce qu'il se passe réellement dans sa tête et en même temps ca me fait comme des noeuds dans le ventre chaque fois que je le voie. Je ne veux pas le vexer, rien de prémédité. “Bonjour Mr, pourriez vous arrêter de me regarder avec ses yeux de merlan frit ?” Non vraiment, ce ne serait pas correcte.

Parfois je n'y vais plus. Je switch à gauche, pour m'enfermer dans le premier mc do du coin. Quelle tristitude. C'est malheureusement la meilleure boulangerie du quartier. J'y retourne et ça me culpabilise. La dernière fois le cuistot lui tapait dans les côtes, hé, hé ,hé. Oui oui on a tous vue. Tu pourrais arrêter de le faire rougir plus encore, tu vois pas qu'il aime pas ça ? Tu ne vois pas que ca ne fait rire que toi ?

Certain midis, j'ai même hâte que l'on déménage d'ici. Vivement mars, le 12e arrondissement.
Changement de locaux et changement de boulangerie.


 
 
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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3275671.htmlTue, 05 Jan 2016 19:24:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/treize-heure-moins-le-quart-3275671.html
http://purpleheart.cowblog.fr/mon-lynx-au-coeur-tendre-3275603.htmlMon Lynx au coeur tendre 
Même pour quelques heures ça valait le coup.
Te revoir après toutes les péripéties que la vie nous avait imposée. Après ces 2 affreuses années, dans cette école de tordus, de demeurés. Les whisky sur le plancher de ton appartement, les sauts dans le vide, le piano de ta grand-mère. Après les ballons à l'hélium qui font rire, les escapades en foret, les fleurs accrochées à ma porte. Même après ces pleurs devant les marches de ton escalier.
 
Je n'attendais rien de plus que ce que tu m'as gracieusement offert. Rien de plus que cette tendresse passée, passion atténuée par les années de voyages inespérés, amour indécis, adoucie des souvenirs d'entant. Mon hiboux des vieux dessins que j'entasse au fond de du garage. La boucle jaune en moins. Même idéologie, même rêveries, même étincelle de vie au fond des yeux.
 
Souvent j'en ai eu des flash-back de nos destins entremêlés de trop plein. De toutes ces fois où je perdais la boule, ces inconsciences qui me faisait paraître la fille que je n'étais pas vraiment. Et toi qui m'enlaçait. Tu me pardonnais non pas mes enfantillages, mais la maladie qui m'ensevelissait. Tu ne disais pas "c'est pas grave" mais plutôt "tu oublieras". Tu me prenais comme j'étais et avec le peu que j'étais capable d'offrir. C'est pour cette même raison que tu peux me revoir ce soir, sans mauvais pressentiment.
 
En me préparant tout à l'heure, je revoyais toutes ces mésaventures qui ne me ressemblait plus. Déjà la peur montait graduellement avant même d'avoir mis un pied dehors. Le reconnaîtrais-je ? Aura t'il changer ? Serais je si différente ?
La porte à peine poussée, je retrouve son odeur. Etrange de se dire qu'après 5 ans d'ignorance, on reconnait quelqu'un à son parfum. Il ne me laisse pas le temps de prendre conscience, m'enlace amicalement. Ca faisait si longtemps ..
 
J'écoute ses histoires, me remémore les souvenirs qu'il me propose, entend ses plaintes. Cette fois je prend notes de tout. Je n'oublierai rien de cet instant si particulier.  De ses lèvres, tout me semble important, le monde tourne différemment quand il parle et moi je n'avais rien compris. Quand il me serre contre lui pour la presque dernière fois, ça me déchire les entrailles. Une fois encore je ne sais pas comment le retenir. Et une fois encore, je n'en ai aucun droit. Il manque la robe de satin rouge.

Je suis ses pas dans l'escalier, jusqu'à la dernière marche, jusqu'au bruit de son vélo dans l'entrée.
Jusqu'à ce qu'une fois encore, j'entende la porte lourde claquer derrière lui. 
 
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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3275603.htmlSun, 27 Dec 2015 23:50:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/mon-lynx-au-coeur-tendre-3275603.html
http://purpleheart.cowblog.fr/08h45-un-lundi-3275487.html08h45 un lundi 
 
Un jour je suis retombée sur Frédéric, comme ça, dans le métro, avant d'aller travailler. Ca m a fait comme un coup de poing dans la face. Je passais en coup de vent, pour ne pas dire en courant, devant la sortie 1, comme tous les matins avant de prendre la 2.  Un grand 8 dans mon bide forcément. Petit volte face, prend une pose déconcertée devant les amoureux qui sentent mon regard de plus en plus lourd sur eux et se retournent. La femme m'est inconnue et l'homme complètement hors de propos. Secouant la tête déjà pour rêvasser a mieux, je persiste a ne plus voir que lui. Le mal est fait.
 
les souvenirs remontent un a un. Son studio d a peine 10m2 pour les études, nos baises interminables, le cirque du soleil et le lac des signes. Mes cauchemars un soir sur deux, le manteau vert anis, les crises d'adolescente, la meilleures baise du monde. Comme ça en vrac. Pour mieux m embrouiller sans doute.
 
Me rappel notre rencontre dans ce bar si petit que nous nous tenions chaud sans nous connaître. Si petit que vous nous entendiez parler de catacombe avec la gaby et que ça vous donnait envie. Cette folle rencontre tant et si bien que vous nous avez suivi sur un coup de tête. Une histoire sans complexes.
Au début en tout cas.
 
Je te revois encore, ce soir en rentrant par les ruelles peu éclairées de chez moi. Je te croise parfois sur le quai, direction Brunoy. Je t'ai un peu trouvé hier, dans le regard de l homme assis en face du bar. Je te vois trop, toi qui m'avais brisé le cœur. Champion de la liste, j'en avais oublié les rires mais surtout les pleurs en ta compagnie. Je te vois trop quand je suis seule dans le noir, quand je me lève un peu trop tôt, quand je me pose fumer dehors. Je te vois tellement que ça m'en bouffe le cœur une seconde fois. De tout ce que je ne regrette pas mais un peu de ce qui n'était pas la non plus. De pourquoi cette fin médiocre. Pourquoi ces mensonges. Pourquoi tant de tout, si ça n'était que rien.

 
Je t'en veux, de m'avoir eu comme la fille qui ne comptait que peu. Celle qui nous fait oublier pour mieux l'oublier ensuite. Je t'en veux d'avoir été honnête des le début. De ne pas m être écoutée et d'être tombée amoureuse.
Amoureuse du seul homme pour qui, j'étais prête a décrocher la lune.
 
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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3275487.htmlSun, 13 Dec 2015 02:38:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/08h45-un-lundi-3275487.html
http://purpleheart.cowblog.fr/rencontre-inatendue-3273531.htmlRencontre inatendue

On s'était rencontré pas plus de 6 mois avant mon grand départ. L'aventure était prévue tout autre, la Nouvelle Zélande d'abord un rêve, en solo pour pimenter le tout, agrémenté d'un anglais que je ne métrise pas totalement. Puis voilà, Elle a débarqué dans ma vie, après quelques bières lors d'une première soirée improvisée et elle m'a proposé de l'accompagner pour son périples. Instant de flottement … Cette nana que je ne connais pas, me propose le tout pour le tout. Que dire de plus ? Il m'a fallut quelques jours je l'avoue, peser le pour et le contre, d'attendre qu'elle réalise ce qu'elle venait de m'offrir, écouter les ignorants me dire que « Mais en fait tu ne la connais pas cette fille. Qu'est ce qui te dit que ça va bien se passer ? Pas peur des disputes ? Et si il y avait un problème, ton voyage ne serait pas gâché ? C'est quoi le plan B ? Et si, et si, et ... mais au fond de moi, je savais déjà que c'était foutu et que je la suivrai au bout du monde.

La Colombe c'est mon oiseau de malheur à temps partiel. Je dis de malheur parce qu'elle m'a forcé à sortir de ma zone de confort, affronter un pays pour lequel je pensais ne pas être prête et gravir des montagnes que je n'imaginais même pas. Le reste c'est que du bonheur. La joie qui m'a ensevelie à son arrivée à Delhi, deux heures plus tard alors que je ne l'attendais plus. Nos fous rires interminables à des heures où l'on emmerdait le monde, les BATMAAAAANNN à tout va, dans une ruelle, une gare, un square. Elle était là, à mes côtés, deux mois durant, sans jamais être pesante. Discrète à ses heures, sociable pour deux quand je n'avais pas la pêche, un peu mère lorsque j'en avais besoin. Et je pense pouvoir dire sans crainte que je lui rendait bien. C'était mon amoureuse, mon amie ignorée. Un peu la sœur que je n'ai jamais connue, un coup de foudre amical comme on en a rarement.

Plusieurs fois elle m'a demandé de la suivre. Plusieurs fois j'ai grandement hésité. Dur de partir un an quand on n'a planifié que deux mois. Mais je ne regrette rien. Ni de l'avoir laissé suivre son rêve, ni de l'avoir suivie. Pas une pensée pour mon île ni mon programme d'origine. Nos soirées angoissantes comme nos longues discutions, à refaire … Tout PAREIL ! Le bon comme le mauvais, le difficile voir atrocement épuisant. Les larmes, nos larmes à deux, les petits bonheurs inutiles mais qui changent tout. Parce que je t'ai rencontré toi, Colombe, qui m'aura fait découvrir l'Inde et le Népal comme jamais je n'aurais pu les imaginer. Parce que j'étais avec toi, parce que je t'aime GROS COMME CA. Je t'attend de pied ferme, pour de nouvelles aventures.

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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3273531.htmlTue, 26 May 2015 00:30:00 +0200http://purpleheart.cowblog.fr/rencontre-inatendue-3273531.html
http://purpleheart.cowblog.fr/mon-roi-3273484.htmlMon roi 
 

L'homme des neiges n'est pas bien mieux qu'un autres. Entre deux absences injustifiées, il ne s'exprime guère pour signifier ce qu'il ressent. Ne sait-il pas quoi penser ? A-t-il perdu sa langue ? Comment savoir. Si les femmes et le hommes ne se comprennent pas, c'est que cela fait bien des millénaires qu'ils ont rompus toutes communications. Pourtant à un moment de l'histoire c'est sûr qu'il y a eu un contacte. Alors que s'est-il passé ? Quand l'un s'affole, l'autre souri. Lorsqu'elle pleur, il prend la fuite. C'est à ni rien comprendre. L'homme des neiges à toutes les cartes en mains, ce serait bien la première fois. Mais il ne fait rien. On n'attend que quelque choses se passe là-bas. Un retournement de situation serait dur à accepter mais pourquoi pas ? Mais pas un mots. Les rires sont de plus en plus rares et l'on discerne qu'il y a du mouvements. Que dire de plus ? Appart un vide. On ne nous met pas au courant et l'on s'inquiète. Qu'en serait-il si il avait posé son nid ailleurs ? On ne le saura peut-être jamais.

 
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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3273484.htmlFri, 22 May 2015 00:50:00 +0200http://purpleheart.cowblog.fr/mon-roi-3273484.html
http://purpleheart.cowblog.fr/article-3270129.html...

Un jour tu me diras qu'elle était belle, la coupe en vrac et presque pas maquillée.
Mathilde, son air futile et son sourire constamment triste.
T'auras plus besoin de moi parce que tu l'auras elle et que ça te suffiras.
Le jour où l'on s'oubliera.

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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3270129.htmlWed, 19 Nov 2014 00:23:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/article-3270129.html
http://purpleheart.cowblog.fr/mes-deux-autruches-3270128.htmlMes deux autruches.

Elle avait pas l'air bien quand tu l'as délaissé hier soir pour la énième fois de plus. Sarcasme de sortie tu as tenté l'humour. Échec cuisant. Puis il a suffit qu'elle hausse un peu le ton pour que tu retournes la situation. Je pense pas que tu fasses exprès. Enfin je l'espère à vrai dire. Je vous vois vous agiter depuis quoi un an passé et c'est toujours la même rengaine. T'as peur d'être pris pour un canard alors tu feins l'indifférence et depuis qu'elle s'est mise en tête qu'elle était peut-être la pire copine au monde, elle fait de même. Tu lui reprochais d'être collante, d'en demander un peu trop. Parfois elle ne faisait même rien mais persuadé de la connaître mieux qu'elle ne se connaissait elle même, tu la descendait avant qu'elle n'ai ouvert la bouche. C'est jamais grand chose c'est vrai, une crique anodine, c'est juste pour de rire. Pourquoi elle le prend mal aussi ? Tu ne te rends même plus compte que tu les enchaînes à peine le pied posé dans son appartement. Du coup elle veux jouer les dures à son tour.

Tu ne la connais pas d'avant donc forcément ça ne te touche pas. Pourtant ça lui demande des efforts. Pas mal de temps pour encaisser les pics accumulés, de chagrin contre chacun de tes refus d'affection et beaucoup de contrôle pour les disputes où elle s'est tue. Je la surprend à te dire oui, quand la veille encore elle me disait que non. Elle s'efface un peu plus tous les jours où je vous croise ensemble parce qu'elle ne veux plus te brusquer. Pourtant je sais que vous ne jouez pas à qui mieux mieux mais de ma position vous en donnez vraiment l'impression.

Je pense qu'elle t'aimais sincèrement quand vous vous êtes rencontré. Je dis ça surtout parce qu'elle avait ce rictus hideux de la fille en admiration béate devant son mec. « Le plus beau, le plus grand, c'est le plus marrant, si si je te jure. » … oui oui, on sait ! Pendant longtemps elle a attendu les mots magiques. Ceux qui d'ailleurs ne sont jamais sorti de ta bouche. Maintenant je pense qu'elle reste avec toi, surtout parce qu'elle est terrifiée à l'idée de se retrouver seule. De se poser toutes ces questions que l'on ressasse. Regretter, est ce que c'est moi, comment je faisais avant ? Affronter sa vie sans épaules sur qui compter. Et puis elle tient toujours à toi, j'en suis certaine. Mais plus comme on aime. A trop t'attendre, elle en a oublier ses sentiments.

Toi tu ne vois rien, t'es là, trop content qu'elle ai fait des efforts, tu ne t'aperçois pas qu'elle s'est perdue. Alors que tu l'aimes tant en fait, à ta façon. J'en doute pas une seconde. J'ignore si elle s'en rend compte mais quand elle arrive ça se voit que tu es fière de la présenter. C'est ta petite femme, la plus belle et la plus intelligente quand elle veut bien. Avec son grain de folie, elle t’apaise quand tu rentres fatiguée ou quand tu es en colère et que tu en veux à la terre entière. Tu sais que y a qu'elle pour te supporter. Je t'ai même surpris un soir à commencer à la câliner, tenter des baisers furtifs en public. Mais j'ai un peu peur qu'il soit trop tard pour ça. Tu ne lui avoueras jamais ce que tu as sur le cœur et elle n'ose plus entamer de discutions sérieuse par peur de t'agacer. Ça ne peux pas marcher, vous êtes tous les deux trop fières.

Tu ne seras jamais le prince charmant dont elle rêve et elle n'est pas non plus celle qui te convient comme elle est. Vous voudriez que ça marche parce que vous trouvez l'un chez l'autre beaucoup de ces qualités que vous attendez. Malheureusement y a aussi tous ces petits défauts qui vous exaspèrent et qui vous blessent. Et sans flamme à agiter, ça ne dura qu'un temps. Elle s'envole quand déjà ? Un ou deux mois ? c'est peut-être ça la date d'expiration.

 


 

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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3270128.htmlWed, 19 Nov 2014 00:07:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/mes-deux-autruches-3270128.html
http://purpleheart.cowblog.fr/le-mec-au-regard-flou-3270039.htmlLe mec au regard flou Des années plus tôt, j'avais rencontré ce groupe immense dont les années avaient fait l'amitié. On ne m'avait posé aucune question, intégrée plus vite qu'il n'en faut pour le dire, du genre si t'es là c'est que tu le mérites, c'est tout !e me rappel qui y avait un type en particulier, qui semblait toujours pommé. Malgré les soirées qui passaient, les événements de la vie, il restait le même. On aurait pu prendre une photo de lui adossé à chaque mur, de chacune de ces nuits et les superposer qu'elles auraient été identiques. Pas bien méchant mais plutôt lourdaud quand l’alcool coulait à flot. Le destin ne l'avait pas vraiment laissé pour compte. Il faisait même partie si j'ose dire de la petite élite. Ses parents avait la baraque qu'on n'ose même pas rêver. La belle école, la voiture, les potes et la copine canon mais pas conne qui allait bien avec. Pas dégueulasse, il plaisait à toutes celles qui s'approchaient de trop près. Et même si l'amour parfois vous effleure, sur lui elle avait fait bien plus qu'un simple trou dans le cœur. Il l'aimait, ça se voyait. Il la bouffait du regard. A chacune de ses entrées en salle, de ses pas de danses un peu trop chaud, il la dévisageait. Sans jalousie, sans crainte. D'un simple regard d'amant conquis.

Il avait tout sans que cela ne l'atteigne. Je n'arrivais pas à concevoir qu'il y ai pu avoir quelques maux que ce soit. D'où auraient ce pu provenir ? Comment et puis surtout pourquoi ? Un soir le verre de trop avait fait son effet. Déjà, la soirée avait débuté pour lui de manière différente. Loin de se cacher dans les jupons de sa chère et tendre, il se voulait au centre de tout et de tous. Les mots en entraînant d'autre, j'ai appris que son monde de bien-aisance avait commencé à s’écrouler le jour où la donzelle en question, s'en était aller gambadé sur l'herbe du voisin. Craquage complet, il s'était enfui à l'autre bout du monde pour plusieurs mois espérant trouver au retour que tout avait une saveur différente. Le monde n'avait pourtant pas changé mais sa vision, s'étaient grande ouverte. Ses études, son devenir et « l'empire familiale ». Tant qu'il était accro, il supportait ce que d'autre lui enviait plus que tout. Cette vie toute tracée qu'on lui dédiait. Il ne s'était jamais dit qu'il n'en voulait pas parce qu'on l'avait formaté à ça. Il n'avait jamais même songé à ce qu'il pourrait y avoir comme voix secondaire. Il aura fallu un cœur brisé, plusieurs jours de larmes et un peu de temps pour réussir à s'échapper de tout ça. Il y avait découvert la liberté . Celle de faire ce qu'il voulait, mais de se prendre quelques murs parfois. Penser par et pour sois même et non plus en pensant constamment aux autres.

 

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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3270039.htmlSun, 16 Nov 2014 01:06:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/le-mec-au-regard-flou-3270039.html
http://purpleheart.cowblog.fr/je-me-souviens-3270038.htmlJe me souviens Dis moi, comment ça se passe quand tu es seul ? A quoi joues tu ? Comment ris tu ? Laisses tu tes pensées vagabonder au delà des songes ? Comment fais tu pour continuer d'y croire ?

On raconte qu'il existe un autre monde, un peu parallèle au notre. On ne dit pas que tout y est possible, ni que tout y est rose. On dit juste qu'il est un peu différent. Tous nous y vivons une double vie. Qu'elle soit pire ou bienheureuse. Elle est ce qu'elle est. Et nous cohabiterions juste à ses côtés sans nous rendre compte de rien.

J'aimerai être une petite souris, pour me faufiler sous ta porte. Suivre chacun de tes pas au jour le jour. Pas pour t'espionner, non, simplement te voir d'un peu plus près. Apprendre à te connaître, voir qui tu deviens. Prendre de toi plus qu'on ne peux se l'offrir pour l'instant.

Dans cette dimension parallèle, on ne se serait jamais quitté. Évidement tu me diras encore une histoire de cœur. Je n'y peu rien, j'ai besoin que ça sorte. Une de plus une de moins quelle différence alors ? C'est que celle ci nous appartient. Je peux l'inventer comme je l'entend. Ton père qui n'aurait jamais quitter son poste. Ta mère qui ne se serais pas oubliée en chemin. Et nous qui pourrions être cote à cote. C'est égoïste de tout simplifier à ça, je sais. Mais je n'ai pas dit que nous y serions bien. Ça reste hypothétique, la probabilité infime que quelque part, nous poursuivions notre route à deux.

Il y a la vie que je mène le jour. De front, ce et ceux que j'affronte, le boulot, les saut d’humeurs, la prise de confiance. Et il y a celle de mes songes. Ce et ceux que je n'ai jamais vraiment contrôlés, ma nouvelle conscience du monde, mes rêves de petite fille qui prennent vie. Quelque part c'est un peu une double vie. Avouée mais encore in-assumé. Avec tout ce que cela impliquerait comme bouleversements et tout ce que je n'ose encore abandonner.


Une vie de bohème. Une vie de toi. Hors de mon trou de souris.

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http://purpleheart.cowblog.fr/commentaires-3270038.htmlSun, 16 Nov 2014 00:57:00 +0100http://purpleheart.cowblog.fr/je-me-souviens-3270038.html