Plusieurs semaines dans l'ignorance, des jours d'absences effrénées. Des jours de paix. Des moments doux, comme ceux que l'on ne fait jamais qu'imaginer. La vie s'écoule entre tes bras, calmement. Comme si de rien n'étais, j'en oublie mes tracas pourtant quotidiens. Je n'ai plus peur du noir, je n'ai plus froid. J'habite à temps plein le creux de ta nuque, et ça me suffit. Lorsque tu admires le monde, j'entrevoie les merveilles au fond de tes yeux. Je réapprend les petites joies, je bouffe de ta bonne humeur à chaque repas. Et ça me va d'aimer comme ça. D'aimer comme toi. De t'aimer. Toi.