Dans mon monde la magie, n'est que du rêve qu'on a su mettre en bouteille.

Mardi 19 juin 2012 à 0:50


J'ai cru que j'allais retrouver un homme cette nuit. Cela faisait plusieurs lunes de ça que l'on ne s'était plus croisé. Entre les rêves de chacun et les objectifs des autres, le contact avait fini par être coupé. Il avait se nom à coucher dehors qui me faisait toujours penser aux médicaments. Cette bouille un peu perdue, attendrissante pour mieux te prendre aux piège. Nos rencontres pourtant quotidiennes à une époque finirent par s'affaiblir avec les saisons, comme le murmure de ces doux sons que votre amant vous susurre au début, certains soirs avant le coucher du soleil. Petite tête blonde et bien remplis, pour d'autre elle était signe d'incapable. Je le trouvais pourtant différent de ce qu'on pouvait en dire, plus cultivé peut-être, plus réfléchis. En tout cas bien plus en avance sur son âge que pouvait le montrer ses notes. Mais la vie ne vous fait que rarement le don de chance et de mésaventures en malentendus, il se retrouvait là où il n'était pas le plus gai de vivre. Parfois sans comprendre je me sentais coupable de penser à lui. Coupable de la tournures qu'avaient pues prendre les choses, coupable de la manière dont j'avais pu en faire la description. Ma mémoires me fait bien souvent défaut et mon imagination bouillonnante me joue des tours. Difficile alors de démêler le vrai du faux parmi les souvenirs éparses. Qui étais tu réellement, caché derrières tes rudes manies ? Quel as été ton rôle dans ce que j’appelle mon histoire ? J'ignore si je te surestimais en permanence ou si au contraire je te déservais face aux autres. Je ne me souviens juste que de quelques mots un jour, comme ça, au bord du vide, de quelques gribouillis posés en vrac sur la page blanche d'un bureau délaissé, d'une promesse entre deux cours secret inavoué et d'un cadeau plus qu’inattendu, le jour où je m'y attendais le moins.

 

J'aime à ma façon et avec toi ça n'a pas manqué. En t'appelant tout à l'heure, je m'étonnais de ne pas reconnaître ta voix, même après deux ans d'absence. Je n'ai pas songé une seule seconde que les choses pouvaient avoir changé. J'aurais peut-être du commencer par vérifier la validité de ton numéro.

Moments d'égarements

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