Parce qu'on déteste tous les contes de fées des autres. Même si on ne se l'avoue pas.

Jeudi 4 octobre 2007 à 22:15


Lorsque l'on donne trop d'espérance à notre réalité, elle nous fait vite reprendre conscience du vrai du faux.

Ce sont ces sourires qui vous assaillent tous les jours. Tous les matins ces mains tendues et ces bonjours qui vous paraissent venir du coeur. Les "passes moi ta joues que je croque dedans voir si c'est bon", les "je t'aime moi non plus et toi tu m'aimes ?" en fait c'est que du vent. Pas pour tous, pas toujours, non.
Pour la plupart seulement.

Je demande pas la lune. Je ne la veux pas non plus, même si je la prendrais avec plaisir. Je dis pas que je veux un anniversaire surprise chaque année, des confettis paillettes pleins les yeux tous les jours et que mes amis deviennent tous malheureux parce que dire que ça me tue de les voir si gaies, avancer alors que je recule, ça serait encore trop loin du compte. Non. Ce que je demande moi, j'ose même dire ce que je veux pour une fois, s'il vous plaît, c'est un minimum de respect.

Parce que moi j'ai jamais su éviter les coups quand ils me tombaient dessus. J'ai jamais su les encaisser non plus. Par habitude j'ai simplement appris à camoufler au mieux mes bleus, mes rougeurs et autres traces qui me marquaient un peu plus chaque jour. Sauf qu'un jour ça marche plus. Il y a certains coups qui font trop mal, qui marquent trop. On ne peut simplement plus les cacher. Ceux qui blessent le coeur. Pour eux souvent, on réagit trop tard.

Je sais sourire aux mauvais jours. J'ai appris à m'adapter lorsqu'il fait noir. J'essaie de rires quand tout va mal. Et parce qu'ils aiment ça, de temps en temps moi aussi je pleure. Mais parce que je suis monté trop haut dans mes espérances, aujourd'hui mes ailles se sont enflammées. C'est pas bien grave, bon, je me relèverai, c'est sûr. Même si je ne peux pas dire quand avec certitude. Par contre ce qui m'ennuie plus c'est que je suis sûre que je me referrais avoir.
Pas tout de suite, certe. Parraît même que je m'y serait habituée. Peut-être avec le temps.
Ou peut-être pas.


Parce qu'aujourd'hui était vraiment une super journée. Et pourtant en même temps une journée de merde.
Parce que y a des jours, où l'on réfléchit sérieusement à quoi tout celà rime.

Moments d'égarements

Ayez une pensée vagabonde

Par elfeperigourdine le Vendredi 5 octobre 2007 à 6:51
Si il était mort, je t'assure (comme grégory lemarchal)
Et pour les anniversaires surprises je crois qu'on va être obligées de se les faire nous même parce que si on compte sur les zigotos qui sont aussi nos amis on n'a pas finit d'attendre..
Dis, tu veux que j'te passe un bout de gaieté?
J'ai du rab ces derniers temps donc y a pas de soucis

Au fait, t'étais pas censée être privée d'ordinateur?
Par creatik.r-eve-r le Samedi 6 octobre 2007 à 10:26
il est difficile de comprendre l'histoire lorsque l'on ne connait pas la personne mais le texte est très beau :) j'espère que cette colère passera la vie est tellement belle quand on sait profiter !
sauf quand d'autres la gachent :(
ça c'était pour moi
courage !
Par aleatoire le Samedi 6 octobre 2007 à 16:57
merci pr ce gentil commentaire plus haut.
Oui la colère est passée ... enfin je crois. Certains ne l'on pas comprise mais bn tt le monde ne peux pas.
sur ce.
 

Ayez une pensée vagabonde

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