Quand tu respires en saccades, que ton pouls se brusque, que ta gorge se serre. Quand tu te crois au fond et que tu tombes encore, quand les portes se referment, lorsque les murs s'écroulent. Tu envisages bien plus, au delà du pouvoir, tu respires un bon coup et tu t'accroches aux branches. Tu t'empêches de fléchir, fais ce que l'on t'ordonne, au delà du plaisir, fais ce que l'on t'ordonne, tout ce que l'on t'ordonne. Tu ne sais plus choisir, te perds dans les dialogues, insouciant tu blasphèmes et tu dépasses les bornes. Je t'imagine, au delà des limites, là où plus rien ne meurt, parmi tout ceux qui t'aime, malgré les sautes d'humeurs. Je t'imagine, transpirant de chaleur, suffoquant de bonheur, très loin des mots de têtes et des peine de cœur. Je t'imagine encore. Prendre ta vie en main, insulter les vaux rien, décider de ta voie, partir où bon te semble, chahuter pour un rien, prendre enfin position, décevoir sans trembler, ne plus demander pardon, crier sans retenue, pleurer comme il se doit, croire enfin en l’espoir, sourire pour un regard. Autre que perdu.