"Je suis quelqu'un de charmant, tout le monde vous le dira à part quelques jaloux." (Papa Ours)

Mardi 27 février 2007 à 19:58

Tout se passait calmement pourtant.


Et puis je ne sais pas ce qui s'est passé, ça m'est tombé dessus, comme ça, d'un coup, sans prévenir.

je ne lui avais pourtant rien fait.
Du coup il m'a énervé et je me suis défoulée sur lui.
N'empêche ça fait du bien ; mais je n'en suis pas fière pour autant.

Tout ça juste pour dire :
HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA



Ceci est un cri du coeur.
Forcément à l'écrit ce que je ressens passe moins bien qu'à l'oral mais bon que voulez vous que je vous dise, ce n'est pas de ma faute.


A un de ces jours,... peut-être.

Dimanche 4 février 2007 à 21:17



Samedi dernier, la réunion parents-profs ; quelle horreur.
Ce qui s'y est dit : selon eux, je me décourage trop facilement.



M'en fiche pour évacuer je vais faire un tour de vélo.

Aller, j'y suis presque. Assise sur mon vélo je pédale.
Je suis presque arrivée ; j'accélère encore un peu.
La pente est dure mais je peux le faire.
Je vois au loin un bout de soleil qui dépasse de la côte.

Pourtant j'ai cette impression qui m'envahit. Je recule ? Non, c'est impossible. Je ne dois pas y penser. Avancer c'est tout ce qui importe. Ne pas regarder en arrière. Malgré tout j'en ai envie. Juste un petit coup d'oeil ; aller. Non ! Trop tard. Mais c'est vrai que je recule. Je n'ai presque pas avancé. Hé voilà maintenant je me décourage. Peu à peu j'abandonne. J'accélère de moins en moins. Là c'est sur, je recule. Je me laisse faire ; je dévale la pente petit à petit. J'étais si loin que ça ? De toute façon je n'aurais jamais réussit à aller jusqu'au bout. Je déteste le vélo. Ca fatigue trop. Je recule, je recule encore. Le vent claque dans mes oreilles. Maintenant je descends à toute vitesse. Alors comme ça j'abandonne facilement disent-ils ? Pfff, c'est n'importe quoi. Alors qu'est ce que je fais là ? Non, je n'abandonne pas, je ..., je ... je voulais me reposer les pieds. Donc c'est bien vrai ? Non, je sais mieux qu'eux quand même. Il faut que je leurs prouve le contraire. Bruit strident. Je viens de freiner. J'accélère d'un coup pour ne pas tomber. C'est faux je n'abandonne pas, jamais. Je règle le plateau, la vitesse. Je repars tranquillement vers le sommet de cette colline. Je leurs montrerais. Encore un peu et c'est fini. La nuit tombe, j'aperçois au loin un petit bout de la lune. C'est bon là ; j'avance ? Non, ne regarde pas en arrière, ne pense à rien, avance c'est tout. J'y suis presque.

Je leurs montrerais ... ; à tous ...

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