Jeudi 24 décembre 2009 à 1:43
J'ai vu aujourd'hui, pour la première fois dirons-nous, Le Cercle des poètes disparus, étant donné qu'à l'âge de huit ans, il me semble, sur une certe très bonne initiative de ma mère, je m'étais tout bonnement endormie devant. Misérable petit être que je suis, j'ai donc remédié à cette parjure immonde en m'y plongeant à nouveau et je n'en suis toujours pas ressortie.
Autant dire que je m'en suis prise plein la gueule.
Sommes toutes l'une des répliques si ce n'est pas la plus connue du film mais qui reste néanmoins pour moi la plus remplie de sens :
"Je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte, faire face seulement au fait essentiel de la vie. Je désirais vivre profondément, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez vigoureusement pour mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie. Découvrir ce qu'elle avait à m'enseigner afin de ne pas m'apercevoir à l'heure de ma mort que je n'avais pas vécu."
adapté d'un texte d'Henry David Thoreau (1817-1862)
Sur ce à votre tour de vous en prendre plein la gueule !