Je ne suis pas devenue folle, j'ai juste arrêté de faire semblant d'être normale.

Vendredi 21 janvier 2011 à 20:41


Il avait ce petit air un peu naïf mais prêt à tout qui me plaisait beaucoup.
A tout essayer, à croire en nous, à un passé que l'on voulais mutuellement oublier. Il était prêt à croire tellement, tellement plus en nous que dans le reste que ça me donnait confiance et qu'à mon tour, j'y croyais, un peu aussi.

Hippolyte, les cours du soirs, sa folle aventure de vie et son petit air en coin. Aujourd'hui encore c'était comme si l'on ne s'était jamais quitté.
Une soirée passé loin du groupe, loin des groupies qui l'entourent constamment. Loin de nous même. L'oublie de nos habitudes, la découverte d'une personnalité qu'on ignorait, des regards qu'on ne s'était jamais échangés. Sa connerie, ma connerie ... son air en coin.

J'ai toujours craqué pour des mecs différents. Sans arrogance aucune, j'apprécie la compagnie de ceux qui sont capable de me faire croire que je suis importante. Même si ce n'est que supercherie. Ceux qui si possible me disent différentes de celles qu'ils ont croisé par ailleurs. Oui je suis une peste à sale caractère et oui j'assume quand je dit que je ne supporte pas la normalité. Mais même si dans le fond, je me sais faire partie de la masse, lorsque ça sort de la bouche d'un inconnu, la donne change.

Hippolyte il me vend du rêve comme on dit. Ensemble le monde nous appartient et l'on se joue de tous. Des ragots, des imposteurs. Du monde en générale. Si je ferme les yeux très fort, il y a ce rêve que je refais quelque fois. C'est assez banale en fait, un peu trop fleur bleue sur les bords. C'est juste l'histoire d'un garçon et d'une fille qui pensent tout comprendre ou presque à la vie et qui du coup n'ont plus aucune limite.

C'est l'histoire de deux corps perdus, un soir un peu trop alcoolisé, qui pensent avoir tout gagner puisqu'ils n'ont plus rien à perdre.

Lundi 17 janvier 2011 à 1:44


Au regard de certains soirs, tout prend une ampleur différente. Certains mots regorgent le sous entendus incompris, là où d'autres sans raisons sont totalement sortis de leur contexte. Je m'exaspère de la bêtise humaine ... Oui ce soir encore.  Mésaventure habituelle entre un ours en peluche qui ne se contrôle pas et une violette un peu trop à fleure de peau. Demain le jour aura usé de ses charmes et tout rentrera dans l'ordre. En attendant le prochaine accroc.

Il y a quelques objets éparses dans ma chambre qui ne m'appartiennent pas. Je sais qu'ils sont là, je sais qu'ils sont à lui. Je n'y pense pas. C'est tout. Inconsciemment ils nous relient, en cas de grosse tempête. Seul moyen trouvé pour avoir toujours une dernière raison, de se revoir. Une dernière chance. Celle qu'aucun de nous n'a jamais su laisser filer. Malgré les on dit.


Il y a un T-shirt qui est chez toi, que tu garde bien caché, tout au fond, derrière les apparences. Le jour où tu me le rendras, les choses reprendront peut-être leur cours normale. En attendant nous vivons dans une incohérence partagée.

http://purpleheart.cowblog.fr/images/12862890251.jpg
 

Mercredi 12 janvier 2011 à 2:50


http://purpleheart.cowblog.fr/images/belleblonde.jpg

*
En l'occurrence je m'excuse (aux quelques âmes de passage perdues ici) de mon absence et mise à la dérive. Je n'ai officiellement plus vraiment de vie sociale. L'école Boulle ça vous lipossuse le cerveau d'un homme pour la durée qu'ils jugent suffisante avant de vous relâcher en  société.
*

En attendant j'espère que vous au moins vous avez une vie ...
J'ai eu le sujet de mon BTS.
On n'est pas sortie de la berge.
Oui je suis noire, et alors je le vis bien. =)
Manger vous tous, et laissez moi les restes, je reviens bientôt !

Jeudi 6 janvier 2011 à 2:49



Il semblerait, que l'on puisse me comparer à un aimant à sentiment humain. J'attire sans exception, aussi bien les problèmes que les hommes.
 
Tout était mis en place pour finir en beauté. Ce soir ca devait être l'apogée ainsi que la fin d'un temps que l'on se veut révolu. Mais les choses ne sont plus ce qu'elles sont. Tu rajoutes une fille dans l'histoire et c'est à n'y plus rien comprendre. Il hésite, il se tord les doigts. Il a envie mais ça tête n'est plus en symbiose avec son corps. Il me titille, me teste mais je ne suis pas sa mère et me refuse de prendre les décisions à sa place. Par contre je suis douée pour en remettre une couche. J'instaure le doute, attise l'envie. La faiblesse des hommes.
Le grand méchant loup changerait-il de camps ? Rien n'est moins sûr. Pourtant j'entrevois un espoir. Bientôt peut-être, nous rigolerons de cette anecdote ensemble sur la plage de Tarnos, entre deux amants de passages.
Ce soir, il a fait le bon choix. Enfin je crois.
Incapable d'en prendre conscience sur le moment, je l'en félicite maintenant.


Ce soirs chacun chez sois et les pamplemouss seront bien gardés.

<< Allons de l'avant | 1 | 2 | Retour en arrière >>

Créer un podcast