Il était une fois moi, juste un peu trop comme les autres.

Mercredi 7 mars 2007 à 11:33

Major - Allo, sergent.
          - Sergent ?
          - Pas de réponse.

Sergent - ...
               "A perdu la conversation."

Conversation coupée !


TCHHHHHHHH

Mardi 6 mars 2007 à 21:09



Et discrètement, il prit sa main.


Doucement, peu à peu, doigt par doigt. L'un puis l'autre, puis l'un puis l'autre. Il jouait ; ça l'amusait ? S'i il avait sût comme elle frissonnait, mais il le sait. J'en suis sur, il s'en doutait. C'est peut-être ça qui l'amusait !

Discrètement, peu à peu elle essaie de retirer un de ses doigts. Pourquoi doucement ? Parce qu'elle avait peur que se soit lui qui la lâche. Si elle y était allée vite, il l'aurait sûrement lâché mais elle ne voulait pas. Elle voulait que ce soit elle qui le lâche pour avoir ce mérite de l'avoir fait.

Il rattrape ce doigt qui voulait s'enfuir ; elle ne l'en empêche pas. Elle n'ose plus recommencer. Cela ne lui déplaît pas entièrement. Ses mains son chaudes, les siennes gelées. Elles la réchauffent ; il la réchauffe.


Et dire qu'elle s'était promise de l'oublier !

Samedi 3 mars 2007 à 22:37



Lorqu'un gros blanc sur msn se transforme en dérivages un peu farfelux ...




Sergent Julio - 1,2, 1,2. Allo la Lune, ici la Terre. Comment se déroule la mission "vie sur Lune" ?
             - major, un problème ?

Major Aléa - Hé bien, si vous voulez tout savoir sergent, je dois vous avouer que nous sommes tombés sur quelques problèmes.

Sergent - Ah bon major, rien de grave j'espère. Pas de pertes humaines ou cybernétique au moins ?

Major - Hum, en fait si sergent. Nous avons perdu 2 robots, un humain et 3 autres sont gravement blessés.

Sergent - Ne me dîtes pas que l'humain était le caporal Yo.

Major - Je ... je suis vraiment désolée mais si, il s'avère que c'est lui. Je sait à quel point vous étiez proche.
           -  Sergent ? ... Ca va ?

Sergent - Oui, je ... ça va aller. Mais dîtes moi que c'est-il passé là-bas ?

Major - Nous ne savons pas vraiment nous même. Notre voyage ainsi que l'atterrissage, se sont plutôt bien déroulés. Puis nous avons décidé de sortir faire un premier tour des environs. A notre retour nous avons trouvé le premier robot qui montait la garde détruit ; un RWQ14 de l'année 3031. Et à l'intérieur, le caporal Yo ainsi que les blessés et le second robot. Lui c'était un DFH6 5000, notre meilleur robot, le dernier cri en matière de robotique. Il devait nous servir pour la mission.
           - De plus, le vaisseau aussi a été légèrement abîmé.

Sergent - Comment ça abîmer ?

Major - Ho rien de grave ne vous inquiétez pas, le caporal chef Nat s'en est occupé. Vous savez qu'il est très doué en mécanique.

Sergent - Oui je sais. Et pour les robots les a t'il regardé aussi ? Sont-ils récupérables ?

Major - Oui tout est arrangé. Enfin, seul l'un des robots est récupérable et ce n'est pas le DFH6.
           - Sans le caporal chef, je me demande vraiment ce qu'on ferrait.

Sergent - Bon, je ferrais ce qu'il faudra pour le remercier à son retour sur Terre. Sinon vous avez besoin que l'on vous envoit quelque chose major ?

Major - Euh, eh bien des robots pour remplacer ceux perdus et quelques pièces pour le vaisseau. Je vous mettrai en contact avec le caporal chef Nat car bien qu'il ait réparé le plus gros, il lui manque une ou deux pièces pour le finir.

Sergent - D'accord major, nous verrons ce que l'on peut faire ici.

Major - Sergent puis-je vous poser une question ?

Sergent -Bien sur major, allez y.

Major - Ne peut on pas annuler cette mission, rentrer sur Terre ? Le robot DFH6 5000 étant hors service on ne peut plus continuer. Et puis je ne sais comment vous dire mais ici, il y règne une atmosphère ... étrange.
           - Et puis il y a aussi ... Ho non TCHHHH ... je ... ZWWWW ... mon sergent ... TCHHH ...

Sergent - Major ! Major ?

Major - Oui, c'est bon sergent. Je vous reçois 5/5. Ne criez pas comme ça !

Sergent - Que s'est-il passé ? Vous m'avez fait peur major.

Major - Vraiment désolé sergent. Ce n'était que le caporal Roro qui faisait le pitre. Il a coupé toute l'électricité dans le vaisseau et a brouillé tous les transmetteurs. Il vient d'être pincé.
           - Tout est rallumé, c'est bon.

Sergent - Bon pour ce que vous me disiez tout à l'heure, si vous pensez qu'il faut vraiment annuler, je vous fait confiance, faîte. Dans ce cas vous rentrerez dans la navette qui apportera les pièces pour le vaisseau et les robots. Certains resteront sur place, pour réparer le vaisseau puis rentreront avec celui-ci.

Major - Bien, merci sergent. Nous pourrons toujours remettre notre expédition à plus tard, lorsque tout ira mieux et sera réglé.

Sergent - D'accord major mais nous verrons cela lorsque vous serrez rentrer sur Terre. Pour l'instant je dois vous laisser, une autre mission m'attend ici ; "maman à table".

Major - Ho mais je ne voudrais pas vous retenir plus longtemps pour votre dîner annuel avec votre mère, sergent. Pourrez-vous malgré tout me contacter plus tard ?

Sergent - Le premier du mois de mars si vous le désirez mais n'oubliez pas major.

Major - Mais sergent, le premier c'est aujourd'hui.

Sergent - Alors dans ce cas dès que l'occasion se présentera mais là je dois y aller major Aléa.

Major - Au revoir sergent Julio.


TCHHHHHH

Jeudi 1er mars 2007 à 1:03

Une journée à Paris.



C'était comment ?
Pluvieux et sombre. Oui c'est exactement ce qui décrit ma journée : grise et sombre.
Un Paris tel qu'il est. Mais c'est très bien ainsi.
C'est un Paris dans toute sa splendeur.

On est crevé, nous sommes "morts".
Nous cherchons notre chemin. Errons dans ses ruelles sombres où par endroits plus aucune âme ne vit. Non, nous ne sommes pas perdus mais plutôt attirés par ce lieu, là-bas au loin. Cet endroit, où une horde de manteaux noirs, s'engouffre dans des trous immenses et sans fonds ; rejoignant peut-être ainsi le centre de la Terre. Etrange ; nous nous y engouffrons aussi.
Ca grouille de gens là-dessous.

"Du bétail !" qu'elle m'a dit.
"Regarde, c'est comme du bétail."

Moi je préfère dire que ce sont des anges, des anges noirs. C'est beau je trouve.
Pourtant c'est tel des zombis qu'ils se dirigent vers leur embarcation. Fatigués, ils attendent, guettent sans bouger que leur tour vienne ; pour pouvoir passer ensuite dans l'autre monde, un monde meilleur ; ils espèrent.

Une odeur de renfermée émane de ce lieu. C'est à cause de ce manque d'aérations. Est-ce fait exprès ? On veut nous empêcher de respirer, ou en tous cas, de bien respirer. Un état de semi mort. Peut-être veut-on nous préparer à ce qui nous attend de l'autre côté ? Appuyée contre un mur, Je les observe.

L'un d'entre eux sort de la masse. Il nous dessine, il les dessine. Il a raison c'est si beau ; étrange mais beau.

Vient notre tour, c'est la bousculade. Ils sont donc s'y pressés d'y aller ?
Nous entrons dans ce qui pourrait être notre bateau, ça tangue. Tout à coup il démarre. Doucement puis accélère. Nous nous éloignons de ce lieu, pour en rejoindre un autre. Mieux ? Pire ? Nous verrons bien .

C'est ça le métro ...



... dans toute sa beauté.

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